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Le Saint Prophète répondit :

 

Le Saint Prophète répondit :

La cinquième section de l'article La dot et L'entretien 

Si la moitié de ce vêtement devenait la dot de la femme, lequel des deux le porterait ? Et si n'importe lequel des deux le portait, l'autre resterait sans vêtement. Et cela n'est pas légal.

Le prétendant se rassit, alors que la femme attendait à sa place. Entre-temps, des discussions sur d'autres sujets s'engagèrent et se prolongèrent. Le prétendant se releva pour s'en aller. Le Prophète l'appela et lui dit :

Approche.

Lorsqu'il s'approcha, le Prophète lui demanda :

Est-ce que tu connais un peu de Coran ?

Oui, Saint Prophète, répondit-il. Je connais telle et telle sourates.

Le Saint Prophète lui demanda encore :

Sais-tu les réciter par cur ?.

Oui, répondit-il.

Eh bien, ton problème est résolu : Je t'ai marié à cette femme, dont la dot consiste en ceci que tu lui apprends le Coran.

 

L'homme repartit main dans la main avec son épousée.

Il y a d'autres points relatifs à la dot, mais nous les laissons de côté pour le moment.

La dot et l'entretien III

Nous avons expliqué le point de vue islamique concernant la dot et sa philosophie. Etudions à présent la question de l'entretien financier de la femme.

On doit garder présent à l'esprit que, comme la dot, l'entretien aussi a une forme spécifique dans la loi islamique, et il ne faut pas le confondre avec ce qui se pratique dans le monde non musulman.

Si l'Islam avait permis à l'homme de faire travailler la femme pour lui, et de s'approprier ce qu'elle gagnerait par son travail, la raison pour laquelle le mari doit entretenir sa femme aurait été normale et évidente, car il est clair que si un homme exploite un autre homme (ou même un animal) économiquement, il doit supporter ses dépenses (ou nourriture et soins), pourvoir à ses besoins. Si un cocher ne nourrit pas son cheval, celui-ci ne pourra pas porter de charges pour  lui.

Mais l'Islam n'a pas permis à l'homme d'exploiter sa femme. D'autre part, la femme a le droit de posséder une propriété et de gagner de l'argent, et l'homme n'a pas le droit de mettre la main sur ce qui appartient à sa femme. En même temps, il incombe à l'homme de pourvoir aux dépenses de la famille. Il doit entretenir sa femme et ses enfants, et supporter les dépenses d'éventuelles servantes, femmes de ménage, bonnes, etc. qui travaillent pour le confort de la famille. Pour quelle raison ?

Malheureusement, les gens à la mentalité occidentalisée ne sont pas préparés le moins du monde à comprendre ces choses-là, ni à y réfléchir. Ils répètent souvent les mêmes remarques critiques que les Occidentaux formulent -à raison- à l'encontre de leurs systèmes juridiques, et les transposent indûment dans le  système juridique islamique.

Il est tout à fait juste de dire que l'entretien d'une femme en Occident était, jusqu'au début du XIXe siècle, un signe d'asservissement de la femme, parce que la femme était contrainte de faire le travail domestique du mari gratuitement, sans avoir le droit de posséder quelque chose personnellement. Evidemment, dans ce cas, tout ce qu'on lui donnait de nourriture, de vêtements, etc. n'était pas différent de la ration quotidienne d'un prisonnier ou de la portion d'aliment donnée à une bête de somme.

En tout cas, ce qui se pratique en Islam est tout à fait différent. Le système islamique de l'entretien de la femme est un système unique en son genre, et il dispense la femme de la charge des travaux domestiques de l'homme, lui confère une indépendance économique complète et, en même temps, il l'exempte de toute contribution au budget familial. Là nous avons une philosophie tout à fait différente qui mérite, bien entendu, une considération particulière.

La mise en quarantaine de la femme européenne jusqu'à la seconde moitié du XIXe siècle

Le Dr Châyegân, l'auteur du "Code civil iranien" dit : «L'indépendance économique de la femme, qui a été reconnue par la jurisprudence chiite dès le début, n'existait ni en Grèce, ni à Rome, ni au Japon, ni dans la plupart des pays jusqu'à une date récente. Considérée comme mineure et changeante, la femme était interdite d'être une partie dans une transaction concernant sa propriété. En Angleterre, où la personnalité de la femme était complètement fondue dans celle de son mari, on a promulgué deux lois, la première en 1870, et la seconde en 1882, portant le nom de "loi de la propriété de la femme mariée", et en vertu desquelles fut levée l'interdiction qui frappait la femme. En Italie, c'est la loi de 1919 qui a sorti la femme du nombre de ceux frappés d'interdiction. C'est seulement en 1900, en  Allemagne, et en 1907, en Suisse, que le code civil accorda aux femmes de ces pays des droits similaires à  ceux des maris. Mais la femme mariée selon le code civil, au Portugal et en France, reste jusqu'à la  rédaction de ce livre frappée de restrictions. C'est  seulement dans la loi française de 1938 que la  position de la femme a été modifiée, dans une certaine  mesure.»

Comme vous pouvez le constater, un siècle ne s'est pas encore écoulé depuis la promulgation de la première loi (Angleterre, 1882) accordant à la femme l'indépendance économique vis-à-vis de son mari, ou depuis la levée de l'interdiction qui la frappait en  Europe.

Pourquoi l'Europe a-t-elle accordé subitement l'indépendance économique à la femme?

Maintenant voyons pourquoi un tel événement important est intervenu il y a un siècle ? Est-ce parce que la conscience des Européens s'est réveillée subitement, et que ceux-ci se sont rendu compte soudain de l'injustice de leur système social ?

Will Durant, dans son livre : "Les Plaisirs de la Philosophie" répond à cette interrogation. Il nous permet de connaître la vérité effarante à cet égard, car il ressort de ses constatations que la femme européenne devrait se sentir redevable, pour son émancipation et pour l'obtention de ses droits à la propriété, à l'invention de la machine et non au réveil de la conscience de l'homme ! Elle devrait s'agenouiller en signe de révérence et de gratitude -pour le vote de la loi de son indépendance économique par le Parlement britannique- devant cette machine et devant les industriels avides qui voulaient, à travers cette loi, gagner plus d'argent et payer moins de salaires.

Will Durant écrit : «Les changements rapides, dans des us et coutumes plus vieux que l'histoire de la chrétienté, s'expliquent seulement par l'abondance et la diversité des machines. L'émancipation de la femme est un sous-produit de la révolution industrielle.

«Il y a un siècle, il était très difficile pour l'homme de trouver un travail en Angleterre. Les annonces et offres d'emploi incitaient les Anglais à envoyer leurs femmes et leurs enfants aux usines. Les employeurs se préoccupaient seulement de leurs profits et actions, et ne s'embarrassaient point de considérations morales et éthiques. Ce sont ces patriotes industriels du XIXe siècle qui ont conspiré inconsciemment contre l'intégrité de la vie familiale.

«Le premier pas sur la voie de l'émancipation de nos grands-mères fut la loi de 1882. En vertu de cette loi, les femmes de Grande-Bretagne devinrent capables de jouir d'un privilège sans précédent. On leur accorda le droit de garder pour elles l'argent qu'elles gagnaient en travaillant. Cette loi, qui représente les hautes valeurs morales chrétiennes, a été introduite par les patrons des usines dans "La Chambre de Communes" britannique afin qu'ils puissent attirer les femmes anglaises aux usines. Depuis cette date, la femme a été libérée de la corvée des travaux domestiques pour être asservie par la corvée des usines et des entreprises.»

Comme vous pouvez le constater, ce sont les industriels et les patrons des usines d'Angleterre qui ont fait ce pas progressif en direction de la femme, afin d'augmenter leurs profits.

Le Coran et l'indépendance économique de la femme

L'Islam a promulgué il y a 1400 ans la loi suivante :

«Les hommes auront une part de ce qu'ils ont acquis, et les femmes auront une part de ce qu'elles ont acquis.» (Sourate al-Nisâ', 4 : 32)

Dans ce verset, le Saint Coran reconnaît à la fois le droit de l'homme et de la femme aux fruits de leur travail.

Dans un autre verset, il dit : «Les hommes ont une part de ce que leurs parents et leurs proches ont laissé, et les femmes ont une part de ce que leurs parents et leurs proches ont laissé.» (Sourate al-Nisâ', 4: 7)

Ce verset confirme le droit de la femme à son héritage, droit qui n'était pas reconnu par les Arabes de l'époque antéislamique.

 

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