La première leçon que donne la mosquée à ceux qui la fréquentent, c'est la leçon de la liberté et de la noblesse, et non par la leçon et de l'esclavage et du vice. Cette liberté garantit à la fois l'autonomie de l'intérieur et de l'extérieur de l'être humain.
La mosquée nous apprend à être libres et nobles
ABNA-
Lors de l'inauguration de la première phase du projet de la Mosquée et l'Ecole
islamique Imam Hassan Askari de Téhéran, Ayatollah Javadi Âmoli indique :
Le Conseil administratif de la Mosquée et l'Ecole islamique Imam Hassan Askari,
sont de grands charitables qui ont fait tant d'effort dans la création de cet
ensemble, que Dieu récompense les peines qu'ils ont subies.
Il
a remercié lla Mairie de Téhéran et surtout M. Ghalibaf, le Maire, et a
dit : Cet ensemble comprend plusieurs unités qui sont concentrées dans
deux section de la mosquée et de l'école qui portent toutes les deux le nom d'Imam
Hassan Askari (a.s.). La mosquée a un mihrab qui est en son œil, et cet œil contemple
Kaaba, et ainsi les gens qui font leurs prières joignent Kaaba et contemplent
Kaaba.
Ce enseignant de haut niveau de Hawza ELmiyya (école théologique islamique)
de Qom a souligné : La leçon donnée par la mosquée à ceux qui la
fréquente relève avant tout de ce même mihrab, et vu que le mihrab est l'œil de
la mosquée et contemple Kaaba, Dieu a présenté Kaaba en tant que la Bayt Atiq (la
maison qui est libre et qui n'a subi aucune violation).
Javadi Âmoli désigne la circumambulation autour de Kaaba comme la mouvement
libérant et dit : Tout comme Kaaba qui apprend la liberté aux pèlerins, la
mosquée aussi inspire aux prieurs le sentiments de la liberté.
Le grand commentateur du coran ajoute : Une fois entrés dans la
mosquée, vous chercher la direction de mihrab. Les gens vont à la mosquée
doivent avoir la même direction le mihrab, puisque ce dernier est orienté vers
Kaaba (la Maison divine) et la liberté.
Ce Mardja Taqlid souligne : La première leçon que donne la mosquée à
ceux qui la fréquentent est la leçon de la liberté et de la noblesse, et non
pas la leçon de l'esclavage et du vice. Cette liberté garanti à la fois l'autonomie
intérieure et extérieure de l'être humain. La voix monte depuis la mosquée, c'est
la voix qui réclame la liberté et celui qui renonce à la soumission et au vice
est véritablement libre et a la capacité de faire face (à ses désirs)
Il dit : Le premier critère dans un combat, c'est avoir renoncé à ce
monde matériel en faveur du monde spirituel et la mosquée apprend donc à l'homme
que l'homme ne disparaîtra pas avec la mort que la mort aussi peut être vaincue
devant l'homme.
Ayatollah Javadi Âmoli rend compte : La mosquée nous apprend qu'on un
ennemi féroce, et c'est la mort, nous n'avons qu'à la combattre, mais l'homme
reste éternel et la mort n'est qu'une exfoliation. On est obligé de faire face
à la mort, mais c'est combat où, selon la promesse de Dieu dans le coran, nous
vaincrons la mort et la dépasserons. L'homme est un être éternel et puisqu'il
est éternel, il ne pourra pas emporter la mort avec lui-même ; vous vous heurtez
à la mort, mais vous la franchissez et vous rencontrez Dieu.
Âmoli continue : La mosquée apprend à l'homme que la mort n'est pas la
disparition mais l'exfoliation, et la mort ne sera jamais à la hauteur de
vaincre l'homme. Le combat extérieur n'est pas si difficile que cela, mais tant
que l'humain ne sent pas libre, il ne sera pas capable de combattre.
Ce lecteur du coran renommé dit :
Dans son combat avec l'homme, le Satan voit l'homme et celui-ci ne le voit pas,
mais le coran nous apprend qu'il y a un camp qui s'appelle «la mosquée »
et les balle qui s'appelle « les prières », nous entrons dans camps et
nous mettons à tirer, nous serons les vainqueurs de ce combat inégal avec le
Satan. Dans le combat avec le Satan, si nous nous refugions dans le fort divin,
Dieu va surveiller l'ennemi mais ce dernier ne nous apercevra plus, et nous
resterons ainsi protégés.
Présentant l'être humain comme
une vérité extérieure, dynamique et évolutive, Âmoli dit : L'homme est une
vérité extérieure qui est dynamique et évolutive et des lois comme la liberté
sont des concepts conventionnels et ces concepts n'ont pas d'extériorité ;
tandis que l'homme possède une vérité extérieure, dynamique et évolutive, et
une vérité extérieure n'évolue jamais par le biais des concepts conventionnels.
Ce sont ces mosquées et ces écoles qui nous enseignent que l'homme est un être éternel
et qu'il n'est pas besoin d'apporter du bois des forêts pour allumer l'enfer,
et c'est le malfaiteur qui va brûler lui-même.
Ayatollah Âmoli souligne :
La mosquée nous oriente vers le mihrab, et le mihrab est le lieu de libération
et de l'affranchissement, et ne peut être vainqueur dans le combat avec le
Satan que celui qui s'est libéré.
L'auteurs de plusieurs livres philosophiques
et théologiques ajoute : Si les mosquées accomplissent leur mission
principale en Iran, elle devient un lieu digne comme il faut, et personne ne s'égare
plus ni n'égare nul autre et personne ne peut le détourner. La dignité d'une
maison repose sur la dignité de ceux qui l'habitent, et Dieu qui a tellement
élevé les qualités des oulémas peut aussi rendre de plus en plus dignes les
autres croyants.
Il reconnaît l'autonomie des
écoles théologiques islamiques comme étant due à la Révolution et aux
sacrifices d'innombrables martyrs et dit : Ceux qui fréquentent les
mosquées et les écoles doivent toujours avoir en vue les deux facteurs essentiels
déterminés dans les deux sourates Mu'ninun et Nuh. Dieu dit dans la sourate Mu'minun :
Les croyants en Dieu sont loin des choses absurdes, non-fondées et instables ;
et aussi on lit dans la sourate Nuh : Leur place est tellement élevée qu'ils
semblent à Simurg (oiseau mythique qui vole très haut) et ne se laisse jamais
chasser.
Javadi Âmoli indique : Ni la
politique ni les problèmes sociaux ne sont capable de vaincre l'homme qui croit
en Dieu et celui-ci ne se laisse point captiver ni égarer. Ces mérites sont
surtout visibles auprès des gens qui fréquentent les mosquées et les écoles
islamiques, et qui sont les amateurs du saint coran, d'Ah ulBayt (Itrat) et
aussi auprès de ceux qui se retirent de temps en temps pour prier.
Il conclut : Plusieurs
oulémas sont ressortis de Tabarestan (une région au Nord de l'Iran), et ce n'étaient
pas les guerriers qui ont libéré cette région, mais c'était ceux qui avait cru
à la parole divine des Ah ul-Bayt et d'Ali (a.s.) et au coran qui, sans
faire la guerre, ont réussi en ayant spirituellement recours à Imam Ali (a.s.).
Les habitants de Tabarestant ont eu de nombreux martyrs, mais c'est à nous de
conserver les sangs versés et le message des martyrs.
source : www.abna.ir