Dis au disparu sous les couches de la terre : si tu entends mon cri et mon appel:
in kunta tasma‘u çarkhatî wa nidâ'iyâ :
Les malheurs qui sont tombés sur moi sont tels que s'ils étaient tombés sur les jours, ceux-ci seraient transformés en nuits
çubbat ‘alâ-l-ayyâmi, çirna layâliyâ
J'avais été sous protection à l'ombre de Mohammad qui, étant mon protecteur, je ne craignais aucune injustice ni ennui
Lâ akh-cha min dhaymin wa kâna himan liyâ
Mais aujourd'hui, je suis soumise à l'homme servile, et je me protège contre l'oppression et repousse mon oppresseur avec ma robe
dhaymî wa adf‘u dhâlimî bi-ridâ'iyâ
Si, la nuit, une tourterelle gémit de tristesse, sur une branche, le matin c'est moi qui pleure de chagrin
chajanan ‘alâ ghuçnin, bakaytu çabâhiyâ
Que la tristesse soit, après toi, mon seul consolateur, et que les larmes que je verse sur toi soient mon écharpe
wa-la-aj‘alanna-d-dam‘a fîka wachâhiyâ
Quoi donc ! Celui qui sent la terre de la tombe d'AHMAD (P), ne trouvera-t-il plus, le restant de sa vie, aucun parfum agréable?
An lâ yachamma madâ-z-zamâni ghawâliyâ
source : abna