Cette rencontre, tenue au siège UpM, à l’initiative du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération en collaboration avec l’Union pour la Méditerranée (UpM) vise à examiner et évaluer les instruments et institutions existants en matière de dialogue interreligieux et interculturel, afin de positionner un tel dialogue comme objectif central dans le cadre d’une nouvelle approche de politique multilatérale pour la Méditerranée.
Dans une allocution à l’ouverture de cette réunion de haut niveau, M. Sijilmassi a souligné que le dialogue entre les cultures et les religions requiert des efforts communs en vue de réaliser des objectifs concrets visant à trouver des solutions aux phénomènes de l’extrémisme, de la violence et de la xénophobie.
Il a mis l’accent à cet égard sur la nécessité de réactiver le Processus de Barcelone qui avait été lancé en 1995 en vue de raffermir le partenariat euro-méditerranéen, relevant la nécessité de redynamiser cet espace en vue de faire face aux grands défis qu’affronte actuellement l’espace méditerranéen notamment la lutte contre le terrorisme et le drame que représente l’immigration irrégulier.
Les autres interventions ont évoqué la gravité des situations actuelles dans certains pays comme la Syrie, l’Irak et la Libye, en mettant l’accent sur la nécessité d’encourager le dialogue entre les cultures et les religions. Elles ont appelé à cet effet à prendre en compte le volet économique pour la promotion de la coopération économique entres les pays des deux rives de la Méditerranée à travers la conclusion d'accords de coopération à même de contribuer au développement des pays du sud.
Ont assisté à la cérémonie d’ouverture, le haut représentant de l'Alliance des civilisations des Nations unies Nasser Abdelaziz Ennasr, ainsi que le secrétaire général du Centre international Roi Abdullah Bin Abdulaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel, Faiçal Ibn Abderrahmane ben Maâmmar.
source : abna