Les dirigeants de l’Islam ont recommandé vivement que le montant de la dot soit léger, et les autres conditions matrimoniales faciles. La femme qui demande une dot d’un montant élevé et qui ne veut pas conclure un contrat de mariage sans stipuler des conditions financières exigeantes, a été même qualifiée de néfaste et malchanceuse (Man la Yahdhuruhu-l-Faqih), car la signification morale de la dot, en tant que symbole de l’amour de l’homme est de loin plus appréciable que sa valeur financière et matérielle.
La dot fixée devient la propriété de la femme. Si elle consiste en un morceau de terrain, un jardin ou une somme d’argent, le bénéfice lui en revient exclusivement.
C’est seulement avec le consentement de la femme que la dot peut rester sous la garde du mari, et le bénéfice qu’elle produit peut être utilisé au profit de leur vie commune.
Source: Behechti & Bãhonar, Philosophie de l’Islam, traduit par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada.
source : tebyan