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La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

Celui qui se prosternait pendant plusieurs heures L'IMAM, 'ALI B. MUSA AL REZA (P). Son titre : Al-Rezâ (celui sur lequel s'accorde la famille de Mohammad). Son Kunya : Abû Al Hassan, comme son père. Il naquit à Médine le 11 zu'l-qad en l'an 148 h. et mourut à Tûs dans le Khorasan, (aujourd'hui ville d'Iran, Machhad.) le 17 du mois de Safar, en l'an 203 h. Il avait 55 ans.
La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

Celui qui se prosternait pendant plusieurs heures L'IMAM, 'ALI B. MUSA AL REZA (P).
Son titre : Al-Rezâ (celui sur lequel s'accorde la famille de Mohammad).
Son Kunya : Abû Al Hassan, comme son père. Il naquit à Médine le 11 zu'l-qad en l'an 148 h. et mourut à Tûs dans le Khorasan, (aujourd'hui ville d'Iran, Machhad.) le 17 du mois de Safar, en l'an 203 h. Il avait 55 ans.

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La durée de son Imamat est de 20 ans. Sa mère était une esclave du nom de Umm Al-Banîn. Ali Al-Ridâ (p) est l'ainé des enfants de Mûsa.

La Période de son Imamat coïncida avec le califat de Haroun Rachid et de Ma'mûn.
Le huitième Imam parvint à l'imamat après la mort de son père, sur Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. La période de son imamat coïncida avec le califat de Hârun et de ses fils Amin et Ma'mûn. Après la mort de son père, Ma'mûn entra en conflit avec son frère Amin, conflit qui se termina par des guerres sanglantes et par l'assassinat d'Ami'n, à la suite duquel Ma'mûn devint calife. Jusqu'alors, la politique du califat Abbasside envers les chi'ites était devenue progressivement plus dure et plus cruelle. De temps à autre, un des partisans d'Ali (Alawis), se révoltait, provoquant des guerres et des rebellions qui causèrent de grandes difficultés au califat.

Les Imams chi'ites ne coopéraient pas avec les instigateurs de rebellions et se tenaient à l'écart de leurs affaires. Les chi'ites de cette époque, qui formaient une population importante, continuaient de considérer les Imams comme leurs guides religieux auxquels l'obéissance était due et comme les véritables califes du Prophète. Ils estimaient le califat très éloigné de l'autorité sacrée de leurs Imams, car le califat ressemblait à la cour des rois de Perse et des empereurs romains et était dirigé par des gens plus préoccupés de gouvernement mondain que d'application des principes religieux. La persistance d'une telle situation était dangereuse et constituait une sérieuse menace pour le califat.

Ma'mûn essaya de trouver une nouvelle solution à ces difficultés politiques qui, depuis soixante dix ans n'avaient pu être résolues par ses prédécesseurs Abbassides. Pour arriver à ses fins, il choisit le huitième Imam comme successeur, espérant ainsi surmonter deux difficultés: premièrement, empêcher les descendants du Prophète de se rebeller contre le gouvernement puisqu'ils en feraient eux-mêmes partie, et deuxièmement faire perdre aux gens leur croyance spirituelle et leur attachement intérieur aux Imams. Ceci se réaliserait en laissant les Imams s'enfoncer dans les affaires mondaines et la politique du califat qui avait toujours été considéré par les chi'ites comme mauvais et impur. De la sorte leur organisation religieuse s'écroulerait et ils ne représenteraient plus un danger pour le califat.

Ces desseins une fois accomplis, l'éloignement de l'Imam ne présenterait aucune difficulté pour les Abbassides. Afin de mettre en action son projet, Ma'mûn demanda à l'Imam de venir de Médine à Marw. Lorsqu'il y arriva, Ma'mûn lui offrit d'abord le califat et ensuite, la succession au califat. L'Imam s'excusa et refusa la proposition, mais il fut finalement conduit à accepter le principe de la succession, à condition qu'il ne se mêlât pas des affaires gouvernementales ni de la nomination et de la révocation des agents gouvernementaux.

Cet événement eut lieu en 200H/814. Mais Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du chi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam et une audience étonnante de l'Imam auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.

Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe. Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions. Plusieurs de ces débats sont enregistrés dans les collections de hadiths chi'ites.

LA CAUSE DE LA MORT DE ALI AL-REZA.

Al Ma’Mûn commençait à devenir de plus en plus en colère contre Ali, car ce dernier n'a Jamais cessé de le mettre en garde, de lui dire qu'il devait se repentir, de craindre Dieu, de lui faire prendre conscience de ses crimes, lui et ses prédécesseurs (Abbassides)- De plus, il lui recommanda souvent de ne plus écouter les mauvais conseils des frères sahl.
Ma'mûn, poussé par les frères Sahl, décida de mettre à mort le huitième imam.

En l'invitant chez lui, le calife l'empoisonnera. Après avoir gardé sa mort secrète pendant un Jour et une nuit, Ma'mûn fit chercher l'oncle de l'Imam, Muhammad b. Ja'far Al-SaJiq (p) et un groupe de la famille d'Abu Tâlib. Après que son noble corps eut été lavé et parfumé, on transporta la sainte dépouille vers sa tombe. Ses funérailles furent conduites par son fils, l'Imam Muhammad al-Taqi al-Jawâd (P) et il fut inhumé à Meshad (IRAN) où se trouve son mausolée aujourd'hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n'ont pas besoin d'être relatées ici.
On raconte que l'imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu'il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d'affilée et accompli mille rak'ah en une journée et une nuit.. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l'habitude de jeûner souvent. Il n'aurait jamais interrompu quelqu'un pendant qu'il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu'un, ni n'aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu'un.

Il s'asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL-REZA (as)
-Celui qui ne remercie pas ses parents ne remercie pas Allah.
-Le meilleur raisonnement (aql) c'est de se connaître soi-même.
-La colère est un test pour le croyant car quand il est en colère, il ne s'éloigne jamais de la vérité et lorsqu'il est satisfait, il ne rentre jamais dans l'erreur. Et s'il se trouve dans une position de puissance, il ne prend que son droit.

LA MORALE DE L’IMAM (as)

Un jour, un homme dit à l'Imam ar-Ridza (as) : "Par Allah, tu es la meilleure des personnes !"
Sur cette parole l’Imam (as) voulut donner un exemple à tous les musulmans et dit : "Il ne faut jamais faire les louanges d'une personne qui est face à vous, même si elle le mérite, Ô toi ne jure pas ! Il peut être meilleur que moi celui qui craint Allah plus que moi ! Par Allah, ce verset n'a pas été abrogé : " Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre connaissiez, est-il que le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est celui qui le crains le plus."

L'Imam (as) profitait de toutes les occasions pour propager l'Islam et ses principes sous forme de comportement concret afin qu'ils restent gravés dans la mémoire des gens.


source : sibtayn
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