Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Il y aura plus de parachutages, mais seulement s'ils peuvent prouver qu'ils ont utilisé (les munitions) de façon efficace contre Daesh", a affirmé ce responsable sous couvert d'anonymat, cité par l'AFP.
"Plus ils montreront de résultats, plus les livraisons seront conséquentes et les avions américains choisiront leurs cibles en fonction de ce qui avantage (les rebelles) sur le terrain", a-t-il poursuivi.
Le programme de livraison d'équipement militaire aux rebelles - qui illustre la réorientation du Pentagone après le fiasco de son plan d'entraînement des forces locales - sera "basé sur les résultats" des rebelles, toujours selon ce responsable.
"Nous laissons la porte ouverte à plus de possibilités, comme le fait de livrer certaines armes", a-t-il avancé. "S'ils échouent (...) si cela tombe entre de mauvaises mains, alors les groupes en question seront tenus à l'écart", a-t-il enfin prévenu.
Dimanche, les forces de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont largué via des avions cargo C-17, 50 tonnes de munitions de petit calibre et des grenades à des rebelles dans le nord de la Syrie.
Selon le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain basé à Bagdad, les munitions parachutées étaient destinées à la "Coalition arabe syrienne", une alliance rassemblant selon lui 4.000 à 5.000 combattants dans le nord-est syrien où se trouve le bastion de Daesh.
Le programme de formation et d'équipement, lancé début 2015 et doté de 500 millions de dollars, devait concerner environ 5.000 rebelles syriens. Au final, il n'a permis de former que quelques dizaines de combattants. Les militaires américains ont notamment été forcés de reconnaître que certains de ces combattants avaient remis une partie de leur équipement au Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
source : abna24