Mantahi Kani, directeur du Centre coranique d'Afrique du sud, dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré qu'il y avait beaucoup d'écoles coraniques en Afrique du sud mais qu'un programme après la mémorisation, était nécessaire pour aider les spécialistes coraniques dans leurs études.
ABNA : Notre centre est un centre indépendant du gouvernement qui propose des cours coraniques et organise les activités coraniques dans le pays. Nous organisons les compétitions coraniques nationales de lecture et de mémorisation qui ont pour objectif de suivre les jeunes et de développer les activités coraniques dans le pays, des conférences et des programmes hebdomadaires dans les mosquées. Notre centre a deux branches dont l'Association coranique féminine créé en 2008 pour une meilleure présentation du rôle des femmes dans la famille et la société, et le Haut centre d'enseignement coranique chargé de l'enseignement du Coran et spécialement l'enseignement de la mémorisation aux jeunes enfants.
Ces dernières années, surtout chez les jeunes filles, nous avons assisté à une hausse de la demande malgré les nombreuses écoles qui ont été fondées. De plus nous avons aussi ressenti un grand besoin d'apprentissage du commentaire coranique après la mémorisation. Nous avons donc organisé des cours qui permettent aux mémorisateurs de poursuivre leurs études dans les différentes sciences coraniques, et de se spécialiser dans une de ces branches. Ce rôle est celui du Haut centre d'enseignement coranique.
Bien que l'islam soit minoritaire en Afrique du sud, nous avons enregistré une hausse du nombre des centres coraniques et islamiques, qui sont chargés de répondre aux besoins de la population musulmane qui est une population en croissance. Il est cependant encore nécessaire de faire des efforts dans ce domaine", a-t-il déclaré.