Darlène Derosier a perdu sa maison, lors du séisme de 2010, qui a frappé Haïti. Son mari est mort, un mois plus tard, des suites du tremblement de terre. Ses deux filles et elle vivent, désormais, dans une tente, en périphérie de Port-au-Prince, entourées de milliers d’autres personnes désespérées. Ce qui l’a aidée à traverser ces épreuves, dit-elle, c’est sa foi. Pas la foi catholique ou protestante.
Elle s’est convertie à une religion nouvelle en Haïti.
Mme Derosier a construit une petite mosquée dans son quartier. Une soixantaine de personnes viennent y prier chaque jour.
L’Islam compte de plus de plus d’adeptes, en Haïti, en particulier, depuis le séisme qui a fait 300.000 morts et des millions de sans-abri.
La capitale, où les églises sont si nombreuses qu’on y entend résonner l’écho des chants religieux, le dimanche, compte cinq mosquées. Un membre du Parlement haïtien est musulman, tandis qu’une chaîne de télévision présente une émission consacrée à l’Islam.
source : tebyan