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Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ?

Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ? Question Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ? Résumé de la réponse Le refus de Muawiya de prêter serment d’allégeance au vénéré Imam Ali (béni soit-il), fut la principale du déclenchement de la batille de Séffine.
Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ?

Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ?
Question
Quelles furent les causes du déclenchement des batailles de Séffine et de Nahrawan ?
Résumé de la réponse
Le refus de Muawiya de prêter serment d’allégeance au vénéré Imam Ali (béni soit-il), fut la principale du déclenchement de la batille de Séffine.

Muawiya refusa de le faire sous prétexte de vouloir venger l’assassinat d’Uthman. Cette guerre s’acheva avec la ruse d’Amr As alors que l’Emir des Croyants était sur le point de remporter la victoire finale. Au cours de l’affaire de Hakamiyat (l’arbitration), le vénéré Imam renonça, par intérêt, nécessité et imposition, à certaines de ses revendications. Un certain nombre des effectifs de son armée, appelés « Kharijites », qui avaient, d’ailleurs, joué un rôle important pour le contraindre à achever la guerre, se rendirent, plus tard, compte de leur faute et demandèrent au vénéré Imam de briser le pacte d’engagement avec Muawiya, demande qui fut rejetée et causa la bataille de Nahrawan.

Réponse détaillée
Lors de son court califat qui n’a duré que 5 ans, le vénéré Ali (béni soit-il), combattit trois groupes. La première bataille, appelée la bataille de Jamal, se termina en sa faveur, mais en dépit de cette victoire, le vénéré Imam Ali dût en découdre avec d’autres personnes qui ne cessaient pas d’inciter aux séditions. Muawiya Ibn Abou Sofyan régnait, depuis le califat d’Umar, au Cham (la grande Syrie), et il convoitait, depuis de longue date, de prendre la tête de cette région. Il voulait gouverner dans cette région, et y faire cavalier seul, jusqu’à la fin de sa vie sans avoir à rendre compte devant personne. C’est pour cette raison que le vénéré Imam Ali( béni soit-il), ayant une lourde et importante tâche à accomplir pour protéger la société islamique contre des déviations, se trouva dans la contrainte et l’obligation d’en découdre avec la sédition de cet adversaire rusé et de ses partisans, surnommés « Qasitun »( Injustes) . Après son élection au califat, le vénéré Imam Ali (béni soit-il), qui se trouvait, à Médine, se fixa comme objectif d’éteindre cette sédition pour établir l’ordre au sein de la société et d’en assurer l’unité.

De même, il se trouva confronté à la Fitna (la sédition), de Jamal, à Bassora. Le vénéré imam Ali (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui), décida de se diriger, avec son armée, vers le Cham, parce que Muawiya, en dans une lettre, lui fit part, non seulement, de son refus de lui prêter le serment d’allégeance, au contraire, il l’accusa d’être implique impliqué dans l’assassinat d’Uthman, un prête qu’il avait inventé pour assurer ses visées néfastes, en prétendant vouloir venger la mort d’Uthman et de châtier ses assassins. 1[1] Venger le sang d’Uthman était devenu à l’époque un prétexte pour les tyrans en vue de procéder à des ruses et provoquer les dissensions et les séditions.

Ironie de l’histoire, c’étaient les assassins d’Uthman qui prétendaient vouloir venger de son sang. Pire encore, ils pointaient du doigt celui qui n’avait non seulement aucune implication dans l’assassinat d’Uthman, qui avait, au contraire, lui avait fait parvenir, par l’Imam Hassan (béni soit-il), de l’eau, au moment où sa maison était encerclée et n’avait, de son vivant, de lui donner des conseils. 2[2] D’ailleurs, en guise réponse à Muawiya, le vénéré Imam Ali écrit : « Le serment d’allégeance avec moi s’applique à tous les Musulmans, que ce soit ceux qui étaient présents, à Médine, au moment du serment d’allégeance, ou ceux qui étaient à Bassora, au Cham, ou dans les autres villes. Tu penses pouvoir t’y dérober, en m’accusant, par calomnie, d’être impliqué dans l’assassinat d’Uthman.

Tout le monde sait, que ce n’est pas moi qui a l’tué pour que je fasse l’objet du talion. Les héritiers d’Uthman méritent mieux que toi pour venger son sang. Toi, tu comptais parmi ceux qui lui étaient opposés, et lorsqu’il a demandé ton assistance, tu ne l’as pas aidé jusqu’à ce qu’il soit tué ». 3[3] Dans de nombreuses occasions, le vénéré Imam Ali éclaira les gens et leur divulgua les ruses de Muawiya. Pour plus d’information sur ce sujet, vous pouvez vous référer aux commentaires et aux explications sur Nahj ul-Balâghah (la Voie de l’Eloquence), ainsi qu’aux livres qui sont rédigés en cette matière. Les Kharidjites étaient le troisième groupe contre qui le vénéré Imam Ali (béni soit-il), engagea un combat. Ils comptaient parmi les partisans du vénéré Imam avant de faire défection en raison de leur opposition au vénéré Imam dans l’affaire de Hakamiyat (l’arbitration). Ils se démarquèrent du vénéré Imam et lui déclarèrent la guerre. C’est pour cette raison qu’ils furent appelés « Mariqin » (déviationnistes). Pour plus d’information sur les causes de la guerre du vénéré Imam avec les Kharidjites, vous pouvez vous référer à la question 7299(le site : 7555), Index : Ali (béni soit-il), et le doute pour l’extinction du feu de la sédition de Muawiya et des déviations des Kharidjites, ainsi que la question 14224 (le site : fr14011), l’hérésie de Muawiya et la paix du vénéré Imam Hassan (béni soit-il).

[1] Ibn Abi al-Hadid, Sharh Nahj ul-Balâgha, t.3, p.88, la Bibliothèque de l’Ayatollah Ma’rash, Qom, 1404 de l’hégire lunaire.

[2] Mufid, Mohammad Ibn Mohammad, Al-Fusul al-Mukhtara, p. 228, Congrès du cheikh Mufid, Qom, 1413 de l’hégire lunaire .

[3] Sharh Nahj ul-Balâgha, t.3, p.89.


source : alhassanain
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