Nous avons déjà noté que la législation islamique insiste sur la sélection du conjoint lorsque l'Imam al-Sâdiq (p) a mis en garde contre l'accouplement avec des membres de certains clans connus pour leur inclination agressive (la trahison) et ayant des "origines" et des "veines" traîtres transmissibles aux "foetus".
Il en va de même pour des traits psychologiques et moraux, tels que l'envie, l'avarice, la lâcheté etc... puisque l'Imam al-Sâdiq (p) nous prévient contre le mariage avec des gens issus de clans qui possèdent ces caractéristiques :
«Prenez garde donc de bien choisir ce qui convient à vos foetus»(18).
Il est notable que les recherches scientifiques ont mené des expériences concluantes dans le domaine de la génétique (cf. la stérilisation eugénique)(19) sur les chevaux, les troupeaux, les chiens, les rats, relativement à l'accouplement sélectif. De telles expériences ont même été appliquées à l'homme et ont démontré la fiabilité de l'accouplement sélectif. Toutefois, ces expériences ont montré leurs limites, ayant été heurtées par l'impossibilité de généraliser la sélection à tous les individus, d'une part, et par le fait que les bons éléments produisaient parfois des éléments mauvais et vice versa.
En réalité les résultats de ces expériences concordent avec le point de vue islamique qui admet l'existence d'une hérédité accidentelle survenant dans des circonstances spécifiques, sans l'ériger en règle absolue.
source : sibtayn