L’ambassade est bâtie sur un terrain de plus de 1 500 mètres carrés, à proximité des principaux bâtiments gouvernementaux brésiliens, y compris le Palais présidentiel du Planalto.
Le prestigieux bâtiment apparaît plutôt grand en comparaison des autres ambassades. Surmonté d’un dôme doré, il ressemble à la mosquée Al-Aqsa située sur le Mont du Temple à Jérusalem. C’est le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui avait posé la première pierre à l’édifice en 2011.
Il se trouve que la Palestine compte des missions diplomatiques dans tous les pays qui l’ont reconnue, ou même partiellement reconnue, comme un État indépendant. De son côté le Brésil entretient des relations bilatérales avec l’État palestinien depuis 1975, année durant laquelle l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) nomma des représentants dans ce pays.
Par la suite, en 1993, Brasilia a autorisé l’ouverture d’une délégation spéciale palestinienne, dont le statut a été assimilé à celui d’une ambassade en 1998. Rappelons aussi qu’en 2004, le Brésil a ouvert pour sa part, son premier bureau de représentation à Ramallah.
Enfin, le Brésil a reconnu l’État palestinien en décembre 2010, rejoignant ainsi les 72 pays abritant une ambassade palestinienne. La « délégation spéciale » est alors devenue l’ambassade de la Palestine.
L’inauguration de l’ambassade intervient au moment où le Brésil et l’entité terroriste israélienne sont en plein bras de fer concernant le choix du candidat au poste d’émissaire israélien au Brésil.
En effet, le Premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahu a annoncé publiquement en août dernier la désignation de Dani Dayan comme nouvel ambassadeur d’Israël au Brésil, sans en informer au préalable le ministère des Affaires étrangères brésilien, bafouant ainsi tous les usages protocolaires en la matière. Le Brésil a aussitôt rejeté cette nomination, non seulement en raison de la façon dont elle a été effectuée, mais aussi du fait que la présidente Dilma Rousseff refuse catégoriquement d’accepter la désignation à ce poste d’un ancien leader d’un mouvement de colons, qui promeut la politique d’implantation illégale et illégitime sur les territoires palestiniens occupés.
Le Parti Anti Sioniste se réjouit de cette tendance à reconnaître la Palestine comme un État à part entière, lui donnant les outils indispensables afin de promouvoir des relations amicales et de développer des relations économiques, culturelles et scientifiques avec les autres nations.
source : abna24