Cette idéologie est ultra-minoritaire parmi la population juive jusqu’aux années 1930, notamment chez les religieux qui la considèrent comme une hérésie.
Si le journaliste autrichien Nathan Birnbaum invente le terme de sionisme en 1880, c’est Theodore Herzl qui en est le principal fondateur. C’est lors du congrès de Bale en 1897, qu’est décidée la conception d’institutions ayant pour but la création « pour le peuple juif d’un foyer national en Palestine », faisant peu de cas du fait que le territoire revendiqué est occupé par une autre population, les Arabes.
Ainsi, La construction du mouvement sioniste s’accompagne de l’installation en Palestine d’une colonisation de peuplement. Ceci lui confère une nature purement colonialiste, s’insérant dans le sillage de l’expansion coloniale européenne, à une époque où ce phénomène parait encore normal et louable. Cependant, la colonisation sioniste diffère radicalement du schéma colonial classique dans le sens ou cette fois, Il n’est plus question d’exploiter les indigènes mais de les remplacer.
Dès avant la première guerre mondiale, l’entité juive en formation, fondée sur l’expulsion des Arabes palestiniens et sur des limites territoriales arrachées par la force, ne peut être acceptée par le monde arabe. Il lui est donc nécessaire de trouver un protecteur, qui sera l’Angleterre. En effet, les organisations sionistes obtiennent du Cabinet britannique l’engagement de favoriser un protectorat juif en Palestine. C’est la célèbre « Déclaration Balfour » de 1917.
Avec la complicité de l’Angleterre qui exerce alors un mandat sur la Palestine, des bandes de sionistes armés pratiquèrent jusqu’en 1948 de nombreux crimes afin de semer la terreur chez les Palestiniens et les pousser à fuir. La phrase du futur premier ministre israélien David Ben Gourion prend alors tout son sens quand il affirme en 1937 : « Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ». Cette politique de terreur se poursuivra de plus belle lorsque la Grande Bretagne quittera la région.
Le projet sioniste trouve sa concrétisation en mai 1948 avec la proclamation de l’état d’Israël, 6 mois après que l’ONU, sous la pression des puissances impérialistes, ait annoncé un plan de partage de la Palestine en deux entités : l’une juive et l’autre arabe, créant ainsi l’une des plus grandes injustices du 20eme siècle. La tragédie palestinienne commence alors et perdure jusqu’à aujourd’hui.
Forte du soutient occidentale, l’entité sioniste occupe désormais l’ensemble de la Palestine, offrant au monde entier une réalité de l’occupation dans toute sa dureté, son injustice, ses crimes, son racisme, son apartheid et ses ratonnades.
Le sionisme est incontestablement une idéologie colonialiste et raciste, elle est en réalité l’émanation malfaisante du capitalisme impérialiste. C’est d’ailleurs le multimilliardaire américain John D. Rockefeller, symbole de ce capitalisme triomphant, qui a offert à l’ONU le site sur lequel est établit son siège, quelques mois avant que l’organisation ne vote le plan de partage de la Palestine.
D’essence satanique, elle ne peut en rien être associée au judaïsme authentique.
Mais pour mieux comprendre ce qu’est le sionisme, il suffit simplement d’observer le comportement de sa manifestation matérielle, l’entité criminelle israélienne, dont la barbarie n’est plus à démontrer.
source : abna24