Dans leur rapport, elles écrivent que « les mauvais traitements infligés par le Shin Bet, le service de sécurité intérieur israélien, lors de ses interrogatoires, sont si systématiques, qu’ils laissent supposer que cela relève d’une politique délibérée. » En effet, dans son Arrêt du 6 septembre 1999, la Cour suprême israélienne déclare : « si un interrogatoire vigoureux et exhaustif, à l’aide de stratagèmes, y compris de tromperies n’atteint pas son but, des pressions physiques modérées ne peuvent être évitées en cas de nécessité ! »
Le Shin Bet a qualifié les descriptions de « trompeuses et déformées ». Bien qu’il soit le troisième d’une série d’études similaires sur les méthodes israéliennes pratiquées lors d’interrogatoires de Palestiniens, ce rapport n’est relayé par aucun média occidental !
Les rapports font état, entre autres, de privation de sommeil pendant de longues périodes, de longues expositions à des températures extrêmes, du manque d’hygiène, d’isolement total pendant de nombreuses journées, etc.
Des Palestiniens affirment qu’ils ont été arrêtés et torturés par l’Autorité palestinienne avant d’arriver à la prison israélienne et que les questions alors posées par les agents israéliens laissaient supposer que l’Autorité palestinienne avait transmis ses informations au Shin Bet…
Ce rapport corrobore d’une part, le rapport réalisé en juin 2012 par le ministère des Affaires étrangères britannique sur la manière dont Israël maltraite les enfants palestiniens et d’autre part, les déclarations sous serment recueillies depuis 2007 par l’ONG Defence for Children International ou DCI (Défense Internationale des Enfants).
Les détenus mineurs palestiniens sont privés de sommeil, ils subissent des coups, des menaces de viol, des mises à nu, des isolements jusque 65 jours, des chocs à l’électricité, le « supplice de la position », qui consiste à placer un enfant sur une chaise, à lui enchaîner les pieds et à lui attacher les mains dans le dos, puis à le laisser dans cette position pendant des heures, et sont contraints de signer des aveux qu’ils ne savent même pas lire, etc.
Israël viole sans cesse la Convention des Nations Unies sur les droits de l’Enfant. Quand les pays, qui se définissent comme ses alliés et qui se prétendent défendre les droits de l’Homme sortiront-ils de leur silence pesant pour dénoncer les violations de l’entité sioniste des droits humains, et plus particulièrement de ceux de l’enfance ?
Le Parti Anti Sioniste appelle la communauté internationale à dénoncer les violations répétées du droit international par l’entité sioniste criminelle. Il est du devoir des peuples israélien, américain et européen d’exiger de leurs dirigeants des sanctions contre l’entité sioniste qui prétend être une démocratie alors qu’elle est une entité d’apartheid.
source : abna24