Saleh Sammad le chef du bureau politique du mouvement, a affirmé dans un communiqué rapporté par le site panarabe « AlQuds al-Arabi« , que « 27 millions de yéménites s’approvisionneront en nourriture grâce à leurs armes, et les milliers de kilomètres qui les séparent de leur grand voisin ne seront pas à l’abri des conséquences économiques suite à l’agression américano-saoudienne ».
Il a aussi appelé les forces nationales à « se mobiliser pour faire face à l’agression de la coalition.»
Cette menace intervient au moment où cette coalition cherche à dévaluer la valeur du Riyal yéménite face aux devises étrangères comme le dollar.
Mohammad Abdel Salam, a ajouté, qu’en cas d’échec des pourparlers de paix au Koweït, AnsarAllah et les forces nationales yéménites mettront en place un Gouvernement à Sanaa, qu’ils contrôlent depuis septembre 2014.
Il écrit sur twitter :
« Les Yéménites aspirent à une solution juste, faute de quoi, les forces nationales opposées à l’agression saoudo-US seront obligés de combler le vide en formant un Gouvernement pour servir le peuple yéménite et faire face aux défis.»
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon indique qu’« il veut renforcer l’équipe qui entoure son médiateur au Yémen afin de faciliter un accord de paix.»
Par vidéo-conférence, au cours de consultations à huis clos, ce médiateur, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a rendu compte des progrès de sa mission, mercredi au Conseil de sécurité.
Celui-ci a souligné que les protagonistes « devaient continuer de négocier aussi longtemps que nécessaire » et « ne pas se fixer de date limite, comme le début du Ramadan prévu le 7 juin.»
Dans sa lettre datée de mardi dernier, M. Ban Ki-Moon estime que « bien que les deux camps se soient engagés à parvenir à des accords au Koweït, il reste de profondes divergences entre eux, qui devront être surmontées pour assurer la réussite » des négociations en cours entre la délégation nationale et le Gouvernement démissionnaire soutenu par Riyad.
Et d’ajouter que « la cessation des hostilités dans tout le pays reste extrêmement fragile et a besoin d’un soutien supplémentaire d’urgence, de la part des Nations unies.»
Ban Ki-Moon a indiqué également son intention de déplacer « dès que possible » les services de son médiateur, de New York à Amman, et de renforcer progressivement son équipe à Sanaa, « dès que la situation de sécurité le permettra.»
Puis d’ajouter que « le médiateur et son équipe, continueront d’exercer leurs bons offices avec pour objectif de faciliter la conclusion d’un accord global, mettant fin de manière permanente au conflit.»
L’équipe renforcée, dont les effectifs ne sont pas précisés dans la lettre, serait notamment chargée de fournir une « expertise technique » pour ainsi faire appliquer le cessez-le-feu instauré en avril, conclure des « arrangements intérimaires de sécurité« , « restaurer les institutions de l’État » ou encore « mettre au point un projet de constitution. »
Selon les dire des diplomates présents, aucun pays n’a élevé d’objection au plan de M. Ban Ki-Moon, au cours des consultations au Conseil.
L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, a estimé mercredi, que les parties yéménites étaient « plus proches » d’un accord.
Dans un communiqué, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a déclaré:
« Nous progressons vers une entente générale incluant les attentes et les visions des parties engagées dans les négociations », avant d’ajouter que : « Les discussions sont devenues plus sensibles et plus délicates, ce qui nous rapproche d’un accord global.»
Mercredi devant le Conseil, l’émissaire, cité par un diplomate, a qualifié les progrès des pourparlers de « lents mais constants« .
Les pourparlers de paix, entamés le 21 avril dernier, ont été interrompus à plusieurs reprises, en raison des violations du cessez-le-feu par la coalition saoudo-US et ses mercenaires.
Sur le terrain, les forces de la coalition ont poursuivi leur violation de la trêve dans plusieurs provinces du Yémen. L’aviation des agresseurs a commis un nouveau massacre contre le peuple yéménite dans la province de Lahj. En effet, 11 civils, membres d’une même famille y ont été tués par quatre frappes saoudo-US visant leur domicile.
L’ONU estime que la guerre contre le Yémen a fait, depuis fin mars 2015, plus de 6.400 morts et déplacé 2,8 millions d’habitants.
Le Parti Anti Sioniste encourage les défenseurs du peuple yéménite à montrer leur courage face à la pseudo armée saoudienne. Il est temps pour la monarchie wahhabite d’arrêter ce massacre qui causera certainement sa perte.
Le Parti Anti Sioniste espère qu’une solution diplomatique sera trouvée; Une solution juste ou la souveraineté du Yémen serait respecté et la barbarie de la coalition wahabo-sioniste stoppée.
Nous rappelons que le Yémen n’est pas une province saoudienne mais bien un pays souverain qui paye encore aujourd’hui, par le sang de son peuple, son désir naturel et légitime, de liberté et d’indépendance.
source : abna24