Mohandas Karam chand Gandhi (Mahatma Gandhi)
Dirigeant politique, important guide spirituel de l’Inde et du mouvement pour l’indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit, Mahatma : grande âme). Il a été un pionnier et un théoricien du satyagraha, de la résistance à l’oppression à l’aide de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l’ahimsa (« non-violence »), qui a contribué à conduire l’Inde à l’indépendance.
« J’ai lu avec attention la vie de l’Imam Hussain, le grand martyr de l’Islam, et approfondi les pages relatives à l’événement de Karbala. Il m’est clairement apparu que si l’Inde voulait devenir un pays victorieux, elle devrait prendre comme modèle l’Imam Hussain. »
« Ce que j’ai appris de Hussain c’est comment parvenir à la victoire bien qu’opprimé. »
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Reynold Alleyne Nicholson
(1868-1945) Sir Thomas Adams Professeur d’arabe a l’Université de Cambridge.
« Husayn tomba, percé par une flèche, et ses braves partisans furent réduits à néant et jusqu’au dernier à ses cotés. La tradition Mohammadienne, qui, à quelques rares exceptions près, était uniformément hostile à la dynastie Umayyad, voit Husayn comme un martyr et Yazid comme un meurtrier. »
[A Literary History of the Arabs, Cambridge, 1930, p. 197 ]
« Les Omeyyades étaient des hommes indociles et despotiques. Ils ignoraient les lois islamiques, humiliant les musulmans… Si on étudie l’histoire, celle-ci nous dira : La religion s’est soulevée contre les gouverneurs formels et le gouvernement religieux a résisté face à l’empire. Alors si l’histoire juge avec justice, la responsabilité du sang de Hussein revient aux omeyyades. »
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Charles Dickens
Romancier anglais, auteur notamment de David Copperfield, Un chant de Noël et d’Oliver Twist. Il compte parmi les écrivains anglais les plus populaires du XIXe siècle.
« Si imam Hussein (as) voulait faire la guerre pour les objectifs matériels, je ne comprends pas pourquoi les sœurs, femmes et enfants l’accompagnaient. Alors la raison nous dit qu’il s’est sacrifié seulement pour l’islam. »
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Robert Durey Osborn
(1835-1889) Commandant de la Bengal Staff Corps.
« Hosain avait un enfant nommé Abdallah, qui avait juste un an. Il avait accompagné son père dans ce terrible périple. Touché par ses cries, il prit l’enfant dans ses bras et pleura. A cet instant, une flèche provenant du camp hostile perça l’oreille de l’enfant, et décéda dans les bras de son père. Hosain plaça le petit corps à même le sol. ‘A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons!’ a-t-il crié; ‘Ô Maitre, donne moi la force de supporter ce malheur!’ Exténué de soif et accablé de blessures il combattit avec un courage désespéré tuant bon nombre de ses ennemis. A la fin il fut attaqué par derrière; et au même moment une lance fut enfoncée dans son dos le faisant s’écrouler sur le sol; au moment où le porteur du coup retira son arme l’infortuné d’Ali roula sur un cadavre. La tète était séparée du tronc; le tronc fut foulé par les sabots des chevaux; et le jour suivant les femmes et le survivant garçon furent emmené à Koufa. Les corps de Hosain et de ses partisans furent laissés, non enterrés, à l’endroit même où ils sont tombés. Durant trois jours ils furent abandonnés au soleil, à la rosée de la nuit, aux vautours et aux animaux rodeurs; c’est alors que les habitants des villages voisins, frappés d’horreur de voir le corps du petit-fils du Prophète abandonné avec honte à ces bêtes sauvages, défièrent la colère d’Obaidallah et enterrèrent les corps des martyrs et de leur amis héroïques.
[Islam Under the Arabs, Delaware, 1976, pp. 126-7]
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Thomas Masaryk
Pédagogue, sociologue et philosophe tchèque. Il est le premier président de la République tchécoslovaque de l’indépendance du pays en 1918 à sa démission en 1935
« Bien que nos prêtres parlent des passions du Christ pour émouvoir le public, mais la passion et l’ardeur que l’on trouve chez les disciples de Hussein (AS), ne se voient jamais au sein des fidèles du Christ et il semble que les passions du Christ en comparaison de celles de Hussein (AS), soient comparables à un brin de paille devant un immense montagne. »
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Sir William Muir
(1819-1905) homme d’état et intellectuel écossais. Il a tenu le poste de secrétaire aux affaires étrangères auprès du gouvernement indien et aussi lieutenant gouverneur des provinces du nord ouest.
« La tragédie de Karbala n’a pas seulement scindé le sort du califat mais aussi celui des royaumes Mohammadiens longtemps après que le califat ai décliné et disparu. »
[Annals of the Early Caliphate, London, 1883, pp. 441-2]
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Peter J. Chelkowski
Professeur des études du moyen orient, Université de New York.
« Hussein accepta et se mit en route pour La Mecque avec sa famille et un entourage d’environ 70 compagnons. Mais dans la plaine de Kerbela ils sont tombés dans une embuscade tendue par le calife, Yazid. Même si la défaite était certaine, Hussein refusa le serment d’allégeance à Yazid. Encerclé par une grande force ennemie, Hussein et sa compagnie résistèrent dix jours sans eau dans le brulant désert de Kerbela. Finalement Hussein, les adultes et quelques enfants males de sa famille et ceux de ses compagnons furent coupés en morceau par les flèches et les épées de l’armée de Yazid; les femmes et les enfants restant furent pris en captivité par Yazid à Damas. Le célèbre historien Abu Reyhan al-Biruni déclara; » Ensuite le feu a été mis à leur camp et les corps ont été foulés par les sabots des chevaux; personne dans l’histoire de l’humanité n’a vu ce genre d’atrocités. »
[Ta’ziyeh: Ritual and Drama in Iran, New York, 1979, p. 2]
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Simon Ockley
(1678-1720) Professeur d’Arabe a l’Université de Cambridge.
« Ensuite Hosein monta sur son cheval, et prit le Koran et le posa devant lui, et, allant vers le peuple, les invita à accomplir leur devoir ajoutant, ‘O Dieu, tu es ma confiance dans toute peine et mon espoir dans toute adversité!’… il leur a ensuite rappelé son statut, la noblesse de sa naissance, la grandeur de son pouvoir, et sa grande descendance et dit: ‘Pensez par vous-même si oui ou non un homme comme moi n’est pas meilleur que vous; Moi qui suis le fils de la fille du Prophète, à coté de qui il n’y a plus d’autre sur la face de la terre. Ali était mon père; Jaafar et Hamza, les chefs des martyres, étaient tous les deux mes oncles; et l’Apôtre de Dieu, paix sur lui, a dit que mon frère et moi sommes les chefs de la jeunesse du Paradis. Si vous me croyiez, ce que je dis est la vérité et par Dieu je n’ai jamais menti depuis mon entendement car Dieu déteste le mensonge. Si vous ne me croyiez pas, demandez aux compagnons de l’apôtre de Dieu (il a cité leurs noms), et ils vous diront la même chose. Laissez-moi retourner à ce que j’ai.’ Ils demandèrent, ‘Qu’est qui te gène dans le fait d’être gouverné pour le maintien de tes rapports.’ Il répondit, ‘A Dieu ne plaise que je mette ma main à la renonciation de mon droit d’une manière servile. Je m’en remets à Dieu au sujet de chaque tyran qui ne croit pas au jour du jugement dernier.' »
[The History of the Saracens, London, 1894, pp. 404-5]
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Edward G. Brown
Sir Thomas Adams Professeur d’arabe et des études orientales à l’Université de Cambridge.
« … le rappel de cette terre de Kerbela souillée par le sang, où le petit fils de l’Apôtre de Dieu tomba, torturé par la soif et entouré par les cadavres de ses compagnons assassinés, a été de tout temps suffisant pour évoquer même par le moins enthousiaste et le plus négligent,,la profonde émotion, la douleur frénétique et l’exaltation de l’esprit avant la douleur, le danger et la mort ont été réduits à des bagatelles. »
[ALiterary History of Persia, London, 1919, p. 227] « Y a-t-il de cœur qui ne s’émeut pas en entendant parler de l’événement de Kerbela ? Même les non musulmans ne peuvent pas renier la pureté de la guerre ayant eu lieu sous l’étendard de l’islam. »
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Ignaz Goldziher
(1850-1921) célèbre orientaliste hongrois..
« Depuis le jour noir de Karbala, l’histoire de cette famille n’a été faite que de longues séries de souffrances et persécutions. Elles sont racontées en prose et poésie, dans une littérature richement cultivée par la “martyrologie”, une spécialité Shiite, et forme le thème des rassemblements shias le premier tiers du mois de Muharram, où le dixième jour (‘ashura) est reconnu comme la date anniversaire de la tragédie de Karbala. Les scènes de cette tragédie sont aussi présentées le jour de cette commémoration sous forme théâtrale (ta’ziya). « Nos jours de fêtes sont des assemblées de deuil » conclut un poème écrit par un prince de la tradition Shiite rappelant les nombreux mihan de la famille du Prophète. Pleurs et lamentations sur les maux et les persécutions subies par la famille d’Ali et le deuil des martyrs : ce sont les choses sur lesquelles les partisans fideles à la cause ne peuvent cesser de se rappeler. ‘Plus émouvant que les larmes des Shi’is’ est même devenu un proverbe arabe. »
[Introduction to Islamic Theology and Law, Princeton, 1981, p. 179]
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Edward Gibbon
(1737-1794) Considéré comme le plus grand historien anglais de son temps.
« Dans une époque et climat lointains les scènes tragiques de la mort de Hosein vont éveiller la sympathie du plus insensible des lecteurs. »
[The Decline and Fall of the Roman Empire, London, 1911, volume 5, pp. 391-2]
« Des années se sont écoulées depuis la tragédie de Kerbela, et nous ne sommes pas les compatriotes de son héros, cependant les passions subies par Hussein émeuvent les lecteurs les plus impitoyables au point à sentir en eux une espèce d’amabilité et d’affection envers lui. »
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Thomas Carlyle
(1795-1881) Historien écossais, critique, et écrivain sociologue
« Le fameux historien britannique, Thomas Carlyle écrit : « La meilleure leçon qu’on tire de la tragédie de Kerbela, est que Hussein (AS) et ses compagnons avaient une foi inébranlable en Dieu. Par leur acte, ils ont prouvé que la supériorité par le nombre ne compte, là où le faux et le vrai se trouvent l’un face à l’autre. La victoire de Hussein (AS) malgré le nombre limité de ses compagnons, m’étonne. »
[On Heroes, Hero-Worship, And the Heroic in History, 1841]
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Washington Irving
(1783-1859) Reconnu comme étant le premier homme de lettre américain
« L’Imam Hussein (AS) pouvait sauver sa vie en cédant à la volonté de Yazid, mais la responsabilité qu’il a en tant que chef de la communauté musulmane, ne lui permet de reconnaître Yazid comme calife. Il se prépare rapidement à tout malheur et à toute pression afin de libérer l’islam du joug des omeyyades. L’âme de l’imam Hussein (AS) reste éternellement vivante sous le soleil brûlant et sur les sables torrides des déserts de l’Arabie. O mon héros ! O symbole du courage ! O mon chevalier, Hussein ! »
source : alhassanain