Le verset de Mawaddah, de Mubâhalah, de Salat
Voici de nouvelles preuves de la désignation de Ahl el Beyt comme guide des Musulmans. Du respect, de l'obéissance et de l'amour que nous leur devons pour leur sagesse, leur savoir et leur grandeur.
Le verset de Mawaddah
Le Verset de Mawaddah:
Dis : Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches. [Close]
(Sourate al-Chûrâ, 42 : 23)
Selon al-'Allâmah al-Bahrânî, citant "Al-Musnad" d'Ahmad ibn Hanbal, citant Sa'îd ibn Jubayr, Ibn 'Abbâs a dit :
«Lorsque cette Parole : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches" a été révélée, on demanda :
ô Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - 'Alî, Fâtimah, et leurs fils, répondit le Prophète.»
L’Annonce que Dieu fait ici à Ses pieux adorateurs est la religion de la Soumission (l’Islam). Le Tout-Puissant n’en demande de salaire pour le Prophète (saw) qui est Son Envoyé, c’est-à-dire celui-là même qui a accompli l’Œuvre de Dieu sur terre et qui mérite les marques de reconnaissance de sa communauté, qu’un amour pour ses proches (khurba) c’est-à-dire sa descendance.
A présent donnons quelques Hadiths du Saint Prophète (saw) relatifs à ce verset et rapportés par des savants de très grande notoriété :
* D’après Al Tabaranî dans Al Awçat repris par Al Suyûti dans Ihya’al Mayyit, le Prophète (saw) dit: « Conservez votre affection pour Ahlul Bayt. Qui retrouve Allah en nous aimant, entrera au Paradis par notre intercession. Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, l’acte du serviteur ne sera reconnu que s’il connaît notre droit. »
* « Moi, mes délicieux enfants et ma descendance bienveillante sommes les plus cléments d’entre les enfants et les plus savants d’entre les adultes, c’est en nous qu’Allah renie le mensonge, qu’Il arrache les canines des chiens, c’est par nous qu’Il délie vos chaînes, qu’Il dénoue le nœud autour de vos cous, c’est par nous qu’Il ouvre et qu’Il ferme. » cité dans Kanz al Ummal volume 6 page 396.
* « Au jour dernier, les pas du serviteur ne passeront pas avant qu’il ne soit questionné à propos de quatre: son âge et comment il le consacra, son corps et comment il l’usa, sa fortune et comment il la dépensa et d’où il la tira, et son amour pour nous, les Ahlul Bayt. » rapporté par Al Tabarani d’après Ibn Abbas, cité par Al Souyoûti.
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Le verset de Mubâhalah
Le Verset de Mubâhalah:
Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de Science, dis : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant la Malédiction d'Allah sur les menteurs." [Close] (Sourate Ale 'Imrân, 3 : 61)
Ce verset, connu sous le nom de Aya-al-Moubahala (Verset de l’exécration) a été révélé au Saint Prophète (saw) à la suite d’une lettre adressée aux chrétiens de Najrân les appelant à sa Foi. En réponse ils sélectionnèrent parmi eux quatorze hommes - des E'vêques et des Prêtres - pour aller à Médine s’informer tant de la religion que des mérites du Prophète (saw) ; leur véritable dessein étant bien sûr d’arriver à faire prévaloir leur religion devant celle des musulmans et pouvoir ainsi rester dans leur Foi.
Devant le refus du Prophète (saw) de les recevoir Ali (s) leur conseilla d’ôter leurs vêtements de soie et leurs bagues en or. Ils s’exécutèrent et furent alors aimablement reçus par le Prophète. Lors d’une discussion sur Jésus (saw), le Prophète leur expliqua que Jésus (saw) n’était qu’un Prophète.
Après cette rencontre, les versets suivants furent révélés au Prophète (saw) :
« En effet, il en est de Jésus comme d’Adam auprès de Dieu : Dieu l’a créé de terre, puis Il lui a dit : « sois », et il fut.
La vérité est de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptiques.
Si quelqu’un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis : « Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes : nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs. » » (Al-îmran, 3 : 59 à 61)
De retour de leur congé à la recherche d’arguments, les chrétiens délégués furent alors informés du Décret de Dieu et l’acceptèrent comme un moyen de mettre fin à la discussion, respectant en cela une vieille tradition arabe de cette époque, la Mubahala (épreuve de mutuelle malédiction ou encore une sorte d’ordalie).
Le jour du rendez-vous, le Prophète (saw) en se rendant au lieu choisi pour l’épreuve, tenait Al Hassan (s) d’une main et Al Hussein (s) de l’autre, représentant « nos fils ».Sa fille Fatima (s), représentant « nos femmes », marchait derrière lui suivi de Ali (s) assimilé à la propre personne du Prophète (saw), en d’autre terme son alter -ego, dans l’expression « nous-mêmes »1
Ce point de vue sur ce que représentait chaque personne présente autour du Prophète (saw) n’est pas sujet de discussion car l’unanimité s’est faite autour de cette interprétation. Avant de se rendre au lieu dit, l’Archevêque aurait conseillé à ses hommes de ne pas accepter de jurer au cas où le Prophète (saw) ne se serait entouré que des membres de sa Famille. Dans le cas contraire, il leur aurait recommandé de ne pas hésiter à aller jusqu’au bout. A la vue d’une aussi sainte constellation, l’Archevêque et ses hommes craignant alors pour leur sort, renoncèrent à subir l’épreuve de Mubahala. Ils trouvèrent leur salut dans la promesse de payer un tribut annuel d’environ quatre vingt mille dirhams.
Nous devons retenir là que le Prophète (saw), en se faisant entourer de Ali (s), Fatima (s), Al Hassan (s) et Al Hussein (s), a voulu démontrer aux yeux du monde et en prenant Dieu pour Témoin que seuls ceux-là étaient en mesure de tenir un tel défi en faisant exaucer son Vœu grâce à leur pureté parfaite (Voir le verset de la purification)
1 Muslim dans son Sahih, cite Sa’d Ibn Abî Waqâs (voir « Suyûti’s His. of Cal.de Major Jarrett, page 173. b) Zamakhshari, I-193. c) Tabari, III-300. d) Râzi, VIII-82 à 88.
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Le verset de Salat
Le Verset de C,alât:
Oui, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète. ô vous les Croyants ! Priez sur lui et appelez sur lui le Salut. [Close] (Sourate al-Ahzâb, 33: 56)
Al-Fakhr al-Râzî a mentionné, dans son " Tafsîr al-Kabîr ", l'explication de ce Verset faite par le Prophète. Il écrit à ce propos :
«Lorsque l'on a demandé au Prophète : "ô Messager d'Allah ! Comment prier sur toi ? ", il a répondu : «Dites: "ô Allah ! Prie sur Muhammad et sur les Ale Muhammad, comme Tu a prié sur Ibrâhîm et sur les Ale Ibrâhîm ; et bénis Muhammad et les Ale Muhammad comme Tu as béni Ibrâhîm et les Ale Ibrâhîm ; en effet, Tu es Digne de Louanges et de Gloire."» (Sourate al-Ahzâb, 33: 56)
C'est pourquoi les Musulmans Chiites dans leurs prières ou à l'évoquation du prénom de Mohammed (saw) saluent le Prophète (saw) en disant " Allah hou ma çalé ala Muhammad wa âle Muhammad " ( Que les prières de Dieu soit sur Mohammed (saw) et la Descendance de Mohammed ) au contraire de certains groupes qui ne cessent pourtant d'accuser, mépriser ou donner des leçons aux Chiites alors que eux même ne prononcent pas dans leur prières ou à l'évoquation du nom du Prophète (saw) les salutations envers " Muhammad wa âle Muhammad ". Pourtant ceci un devoir sinon nos prières sont nul, invalides et rejetés. Nous le disons depuis toujours à nos frères Sunnites qui sont ouvert au dialogue avec leurs freres Chiites et continueront à le dire pour le bien de toute la Umma.
Nous le savons mais pour confirmer cette croyance et pratique Chiite, je répète les paroles d'Al Chafî, un des quatre fondateur des grand Madhab Sunnites qui dit : « ô Famille du Prophète, vous aimer est un ordre donné par Allah et révélé par le Coran. Il suffit, qu’en signe du grand honneur qui vous est dû, que la prière de celui qui ne vous salue pas devienne nulle. »
Mais il ne suffit pas de le dire, il faut aussi le faire, et ne pas hesiter à se separer des ennemis de la Famille de Mohammed (saw).
source : alhassanain