1- Maxime Rodinson [1]
Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu.[2]
2- Gaustave le bon [3]
S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des oeuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire.[4]
3- Maurice Bucaille [5]
Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe, énoncer des vérités d’ordre scientifique, que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport ? [6]
4- Washington Irving [7]
Ses triomphes militaires n’ont soulevé aucune fierté ni vaine gloire comme cela aurait été le cas s’ils avaient été effectués à des fins personnelles. Au moment de sa plus grande puissance, il a maintenu la même simplicité de manières et d’apparence que dans ses jours d’adversité. Aussi, sans que l’ Etat régalien en soit affecté, il était mécontent lorsque, entrant dans une pièce, un témoignage inhabituel de respect lui était montré. S’il visait une hégémonie universelle, c’était l’hégémonie de la foi ; quant au pouvoir temporel, qui a grandi entre ses mains, il l’a utilisé sans ostentation et il n’a rien fait pour le perpétuer dans sa famille.[8]
5- Napoléon Bonaparte
la religion de Mahomet est la plus belle.[9]
notes:
[1] (1915-2004)linguiste, historien et sociologue français, spécialiste du Proche-Orient et de l'islam
[2] Maxime Rodinson, 1961, dans Article Mahomet, paru l'EncyclopédiaUniversalis V10, 2004
[3] (1841-1931)médecin, anthropologue, psychologue social, sociologue. Esprit universel, polygraphe
[4] La civilisation des Arabes, livres I et II , p 110
[5] (1920-1998) médecin français
[6] La Bible, le Coran et la science, 1978, p. 126
[7] (1783-1859) écrivain américain.Il est surtout connu pour ses nouvelles, mais il a aussi écrit de nombreux essais et biographies
[8] The works of Washington Irving, v 9, Mahomet and his successors,p 241:
His military triumphs awakened no pride nor vain glory, as they would have done had they been effected for selfish purposes. In the time of his greatest power he maintained the same simplicity of manners and appearance as in the days of his adversity. So far from affecting a regal state, he was displeased if, on entering a room, any unusual testimonials of respect were shown to him. If he aimed at a universal dominion, it was the dominion of faith; as to the temporal rule which grew up in his hands, as he used it without ostentation, so he took no step to perpetuate it in his family
[9] Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), partie mardi 4février 1817