« Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c’est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu’il puisse y avoir de la part de Daesh des actions sur notre propre territoire », a dit le chef de l’Etat français lors d’un discours devant des militaires français qui forment les forces spéciales irakiennes, rapporte l’AFP.
« Agir contre le terrorisme ici en Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol et donc éviter qu’il puisse y avoir pour nos compatriotes des conséquences fâcheuses de la dégradation qui pourrait être celle-ci en Irak », a expliqué M. Hollande au cours de la première étape de sa visite d’une journée dans ce pays.
Environ 1.200 militaires français sont aujourd’hui engagés dans le cadre de l’opération Chammal, contre près de 4.000 lorsque le groupe aéronaval comprenant le porte-avions Charles de Gaulle était opérationnel. Le fleuron de la Marine française a rejoint son port d’attache à Toulon le mois dernier pour 18 mois de maintenance, selon Sputnik.
Comme lors de sa dernière visite dans la capitale irakienne en septembre 2014, François Hollande doit rencontrer lundi le président irakien Fouad Massoum, le Premier ministre Haïdar al Abadi et le président de la chambre basse du Parlement irakien, Salim al Djabouri. La tension est forte à Bagdad, deux jours après trois attentats à la bombe qui ont fait près de 30 morts samedi dans la capitale.