A partir de février, les policiers bruxellois vont recevoir une formation sur l’islam à l’Ecole Régionale et Intercommunale de Police. Selon La Capitale, L’intitulé de la formation est « Gestion des conflits ou comment éviter des difficultés dans les interventions avec des musulmans »
« Le projet est développé par l’organisation « Centrum voor Expertise en Advies inzake Preventie en Interventie met betrekking tot Radicalisme en Extremisme » (Ceapire). Après un contact avec cette organisation et en lien avec le projet radicalisme, il a été décidé que l’ERIP offrirait les formations suivantes dès le début de l’année prochaine. Une formation de 8 h sur la gestion de conflits ou « Comment éviter des difficultés dans les interventions avec des musulmans ». Et une autre formation de 8 h sur l’information sur le djihadisme et approche des mécanismes de radicalisation. Le seul prérequis sera d’avoir suivi la formation COPPRA (NDLR : une formation sur la radicalisation) », explique Rudi Vervoort, ministre président de la Région de Bruxelles-Capitale, en réponse à une question parlementaire.
Un formation similaire à celle d’Anvers
Ce type de formation est déjà donné depuis quelque temps au Campus Vesta, l’école de police d’Anvers. Elle sera divisée en quatre points : une connaissance de base de l’islam, l’histoire de l’immigration de 1960 à aujourd’hui, un aperçu des différentes communautés musulmanes en Belgique et des différences entre la religion et la culture. « Cette formation fait suite à la demande du corps de police lui-même. Les policiers estiment que dans une ville multiculturelle, une connaissance de base de l’islam est indispensable à un corps de police engagé. Ils souhaitent ainsi parvenir à des rapports mutuels respectueux et non réducteurs, caractérisés par une ouverture positive au partage de savoirs qui n’esquivent pas non plus les questions difficiles. Concrètement, il s’agit d’une poursuite de la formation COPPRA, en partie financée par l’Europe, à la fonction de police orientée vers la communauté pour la prévention de la radicalisation et du terrorisme », explique la députée bruxelloise Annemie Maes (Groen) qui interrogeait le ministre-président sur le sujet. Des jeux de rôle apporteront un côté plus pratique aux cours.
ََAvec Bx1