On se demande pourquoi la propagande occidentale prend le saint Prophète de l’Islam (pslf) pour cible? Pourquoi voudrait-on humilier l’un des plus grands modèles d’être humain? Cette persévérance à attaquer les chefs du camp humain afin de renoncer à l’aspect spirituel de l’Humanité porte la marque d’une hostilité profonde vis-à-vis de l’humanité, qui est la signature même du diable, dont le saint Coran nous rappelle ouvertement qu’il est l’ennemi déclaré du genre humain.
Il ne s’agit point de présenter ici la personne ou, comme a intitulé sa célèbre conférence d’avant-guerre, au Congrès orientaliste de Bonn, feu le professeur de philologie sémitique Johannes Fück, sommité allemande en la matière, «l’originalité du Prophète de l’islam», mais d’exposer ce qui permet à une propagande perverse de fleurir dans l’Occident actuel (y compris les Etats-Unis) contre celui qui s’est présenté, par la voix divine de la Révélation, comme le sceau de la Prophétie.
Ce singulier souvent employé est plus exact, à notre sentiment, que celui du pluriel de prophètes, et la tradition donne un chiffre si élevé de ceux précédant la conclusion du message divin, que l’on peut y intégrer l’ensemble de la sagesse humaine et, mieux dit, selon un néologisme forgé par Goethe, sur une tradition chrétienne grecque, de «surhumaine».
Goethe, du reste, a eu sur l’islamité cette appréciation que nous sommes nus devant Dieu, de cette nudité réelle et on pas celle exposée par les pervers du jour, à savoir que, selon son expression, nous naissons et mourrons musulmans; c’est là un sujet de dissertation internationale.