«Ça vous a plu?» c’est sans nul doute, la question que votre entourage vous a posé, après avoir participé à une fête. Quels sont les critères jouant leur rôle dans la réponse que vous donnerez à cette question? A votre avis, qu’est-ce que le plaisir? Certes, cette question reçoit des réponses variées suivant l’âge et la culture des personnes.
Cependant il y a en général des cas communs: être servi par toute sorte de plats, la danse et la musique, rencontrer les amis et les proches et discuter avec eux. Les éléments qui assurent aujourd’hui notre joie ne dépassent peut-être pas le nombre des doigts d’une main, et cela en raison de notre regard qui est limité à quelques facteurs matériels et passagers et de notre ignorance par rapport à la vraie joie.
Dans la plupart des livres et des articles sur la psychologie de la joie, ces cas sont en général cités comme les facteurs se trouvant à l’origine de la joie: manger, avoir des activités sociales, des relations sexuelles, le sport, le succès et l’approbation sociale, les compétences, le milieu et l’environnement, la récréation et le repos. L’Islam admet tous ces cas comme sources de joie provisoire et offre des prescriptions pour chacune d’elles afin de les placer sous contrôle de la religion. La plupart des hommes jouissent plus ou moins de toutes ces joies, cependant la joie intérieure leur manque souvent. C’est là que l’importance de la religion se fait sentir. L’Islam mentionne outre ces cas, ceux qui assurent une joie intérieure et plus durable.
1. La foi:
الا إِنَّ أَوْلِيَاء اللّهِ لاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ {Quant aux amis de Dieu n’est-il pas qu’il n’y a point de crainte sur eux, en vérité, et ne seront point affligés?}
(Jonas, 62)