Insistant sur le fait que cette nouvelle doctrine ne vise pas à porter atteinte à l’âme de la Résistance, Mechaal a souligné que le texte ne reconnaît toujours pas Israël.
« Résister à l’occupation par tous les moyens et toutes les méthodes est un droit légitime garanti par les lois divines, ainsi que par les normes et les lois internationales », a fait valoir le texte.
Parmi d’autres points du nouveau document politique du Hamas, figure la question de la ville sainte de Qods qui est, précise le texte, « la capitale de la Palestine », sur laquelle « les occupants israéliens n’ont aucun droit ».
Le leader du bureau politique du Hamas a de même souligné que son mouvement ne cherche pas la guerre, mais qu’il fera tout son possible pour libérer la patrie et mettre fin à l’occupation.
« La pression internationale sur Israël pour la libération des prisonniers, ainsi que le droit au retour des réfugiés et des déplacés palestiniens, que ce soit sur les terres occupées en 1948 ou en 1967, est un droit naturel, individuel et collectif. Ils devront recevoir une compensation à leur retour », peut-on lire dans le document en 42 points, mis en ligne sur le site du Hamas au moment même où débutait à Doha une conférence de presse du chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal.
Le Hamas rejette les accords d’Oslo qui « violent les droits inaliénables des Palestiniens ».
Selon Reuters, citant des sources arabes à Doha, le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, qui est pour la sauvegarde de bonnes relations avec l’Égypte, a annoncé lundi dans un communiqué la fin de sa collaboration avec les Frères musulmans.
À noter que les activités des Frères sont interdites en Égypte.
Le Hamas annonce en effet accepter pour la première fois l’établissement d’un État palestinien de transition limité aux frontières héritées de la guerre des Six Jours en 1967.
Toujours selon les rapports, le Hamas a assoupli lundi sa position envers Israël, dont il n’appelle plus à la destruction, mais le mouvement de la Résistance palestinien dénie toujours le droit à l’existence du régime israélien et reste toujours déterminé à mener une « lutte armée » contre lui.