Le feu pourrait être ouvert contre les contrevenants au mémorandum sur les zones de désescalade en Syrie, a déclaré vendredi le chef adjoint du Commandement opérationnel principal de l’État-major des Forces armées russes Stanislav Gadjimagomedov lors d’un briefing à Moscou.
« En premier lieu, une enquête attentive sera réalisée, et en fonction de ses résultats, une décision sur les mesures d’influence contre les violateurs sera prise, une décision qui n’exclura par une élimination par la force », a-t-il signalé en répondant à la question de savoir quelles mesures étaient prévues.
Tous les acteurs intéressés ont apporté leur soutien à la signature du mémorandum sur les zones de désescalade en Syrie, notamment l’Onu, les États-Unis et l’Arabie saoudite, ce qui représente une garantie de son application, a déclaré Alexandre Fomine, le ministre adjoint russe de la Défense.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a expliqué pourquoi Washington a salué le mémorandum sur les zones de désescalade en Syrie.
Le fait que les États-Unis aient salué les résultats de la récente rencontre à Astana sur la crise syrienne ne relève pas du hasard, le mémorandum sur les zones de désescalade en Syrie faisant écho aux initiatives avancées auparavant par Washington, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
« Les États-Unis ont proposé eux-mêmes au début de cette année de cesser les violences dans les régions les plus touchées par les affrontements militaires entre le gouvernement et l’opposition armée en vue d’assurer la sécurité de la population civile. Ce n’est donc pas le fait du hasard si les États-Unis ont salué les résultats de la rencontre d’Astana, notamment le mémorandum sur les zones de désescalade », a-t-il indiqué à la chaîne russe Mir.
Lors d’un nouveau tour de négociations internationales à Astana, les représentants de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, pays garants de la trêve en Syrie, ont signé un mémorandum sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie, incluant la province d’Idlib et sept autres régions. Selon ce mémorandum, tous les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés y prendront fin à partir du 6 mai.