Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mort lundi dans le sud de l’Egypte de huit « terroristes » membres de groupuscules planifiant des attaques contre des institutions publiques, tués lors d’un échange de tirs avec la police.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, un porte-parole de l’armée a annoncé que celle-ci avait reçu « des informations sur un grand nombre de véhicules massés à la frontière occidentale et s’apprêtant à s’infiltrer (en Egypte). Nos avions ont décollé pour surveiller la zone et sont entrés en action dès que les véhicules ont violé la frontière ».
« L’opération a duré 48 heures entre surveillance et raids. Quinze véhicules 4X4 transportant des quantités d’armes, de munitions et de produits de contrebande ont été détruits », a-t-il précisé sans mentionner d’éventuelles pertes humaines.
Interrogé par l’AFP, un responsable militaire a précisé sous le couvert de l’anonymat que les véhicules venaient de Libye, un pays plongé dans le chaos, où les milices font la loi et où le groupe takfiro-wahhabite Daesh dispose de repaires.
Dans le sud de l’Egypte, huit « terroristes » faisant partie de groupuscules planifiant des attaques « contre des institutions étatiques, des installations gouvernementales et chrétiennes, et contre des personnalités publiques et des policiers » ont péri dans un échange de tirs avec la police, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Le ministère accuse les groupuscules d’envoyer leurs membres dans des « camps d’entraînement » à l’étranger pour apprendre à « mener des attaques terroristes et à fabriquer des bombes », une fois rentrés en Egypte.
Parmi les huit personnes tuées figure « un chef qui jouait un rôle important » dans le transport des hommes « à travers la frontière sud » de l’Egypte et était recherché par la justice, a ajouté le texte.