Mme Kaag a été reçue lundi par le secrétaire général adjoint du Hezbollah pour un entretien qui a été axé sur la situation dans la région.
« Ce qui a été publié n’est pas un rapport sur la 1559, mais un rapport agressif du secrétaire général contre le Hezbollah résistant qui défend la terre face à l’occupation israélienne », a affirmé le cheikh Kassem, avant d’ajouter que « le document s’aligne sur les orientations israélo-américaines. »
« C’est une tentative désespérée de semer la discorde entre les Libanais, en montant ces derniers contre la Résistance », a poursuivi le numéro 2 du Hezbollah.
Et de poursuivre : « Nous avons réalisé, à cause de la répétition des mêmes formules et phrases agressives, dans plusieurs paragraphes, que les États qui contrôlent le monde sont furieux et vivent l’amertume de la défaite parce que le Hezbollah a réussi à percer leurs barrages artificiels, aux plans politique et international, et à porter un coup fatal au projet takfiriste en Syrie, en collaboration avec l’État syrien et l’axe de la Résistance. Il a réussi, à partir de la Syrie, à neutraliser le projet d’un nouveau Moyen-Orient ».
Selon le cheikh Kassem, « tant que le secrétaire général de l’ONU tient compte des injonctions américaines, à travers (Jeffrey) Feltman (secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires politiques), il ne pourra pas assumer son rôle neutre et réformateur ». « Sa mission sera entachée par sa politique qui consiste à défendre les intérêts d’Israël, à ne pas soutenir les droits du peuple palestinien et du mouvement noble des détenus grévistes de la faim et à ne pas hausser la voix face à l’agression des arrogants et de leurs valets contre les peuples opprimés », a-t-il averti.
Et de conclure: « la vérité triomphera grâce à la lutte de la résistance, la terre sera libérée Inchallah, et nous préserverons la souveraineté et l’indépendance de notre pays quels que soient les défis. Nous comptons sur Dieu dans tous nos actes ».
Dans son dernier rapport sur l’application de la 1559, présenté jeudi dernier au Conseil de sécurité de l’ONU, Antoniò Guterres s’est dit inquiet des moyens militaires « imposants et sophistiqués » du Hezbollah et a demandé au Liban de réaffirmer sa volonté de mettre en œuvre la politique de dissociation.
Guterres avait également appelé les « pays qui entretiennent des liens étroits avec le Hezbollah à encourager celui-ci à déposer les armes et à devenir un parti politique exclusivement civil ».