Les caractéristiques des Chiites (Sifatou Al Shia), de Al Sheikh Al Sadouq
1-Jaffar Mouhamed fils de Ali fils de Housine fils de Moussa fils de bawayi, le juriste qui a écrit ce livre, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : Mouhamed fils de Moussa fils d’Al-moutawakal m’a rapporté que Mouhamed fils de yahya Al-itar Al-koufy a rapporté de son père qui le rapporte de Moussa fils de amrane Al-nakhi qui le rapporte de son oncle Housine fils de zayd Al-noufili qui le rapporte de Ali fils de Salim que son père a rapporté : Abi Bassir rapporte que L’Imam Sadiq (p) a dit : « Nos partisans sont des gens pieux, appliqués, loyaux et honnêtes. Ascètes, adorateurs, qui font cinquante et une reekaats jour et nuit, qui prient la nuit, jeûnent le jour, purifient leur argent, visitent La Mecque, et s’écartent de tous les interdits »
2-Houssein fils de khalid rapporte qu’ Abi Hasen Rida (p) a dit : « Nos partisans sont ceux qui se soumettent à nos ordres, appliquent nos paroles, et qui vont à l’encontre de nos ennemis. Celui qui n’est pas comme cela n’est pas de nous »
3-Aban fils d’Ousman rapporte que L’Imam Sadiq (p) a dit : « Pas de religion pour celui qui ne pratique pas la Taqiya, et pas de foi pour celui qui n’a pas de piété »
4-Moufadzil fils d’Omar rapporte que L’imam Sadiq (p) a dit : « ment celui qui prétend être de Nos partisans alors qu’il est uni à un autre lien que le Nôtre »
5-Mouahmed fils d’Abi najrane a dit : j’ai entendu Aba Hasen (p) dire : « Celui, qui haïra l’un de nos partisans, nous haïra. Celui qui sera proche de lui, sera proche de nous, et cela parce qu’ils sont créés de notre terre. Celui qui les aimera sera de nous, et celui qui les haïra ne sera pas de nous. Nos partisans perçoivent par la lumière d’Allah, évoluent dans la Miséricorde d’Allah, triomphent par la grâce d’Allah. Il n’est pas l’un de nos partisans qui tombe malade, sans que nous ne souffrions de ses maux. Il n’est pas affligé, sans que nous nous affligions de son affliction. Il n’est pas heureux, sans que nous nous réjouissions de son bonheur ! Nous ne perdons de vue aucun de nos partisans, qu’il se trouve en Orient ou en Occident. Celui de nos partisans qui laisse des dettes nous en sommes les garants, et celui qui laisse un héritage est pour ses successeurs. Nos partisans sont ceux qui accomplissent la prière, s’acquittent de l’aumône, font le pèlerinage à la Maison sacrée, jeûnent Le Mois de Ramadan, prennent en autorité les Gens de La Maison, et renient leurs ennemis. Ceux-là sont les gens de la foi et de la piété ! Les gens de la dévotion et de la crainte. Ceux qui les contredisent, contredisent Allah. Ceux qui les calomnient, calomnient Allah, car ils sont les serviteurs d’Allah véridiques et Ses élus sincères. Par Allah ! L’un d’entre eux intercédera en faveur d’autant de personnes que les tribus de Rabi' et Moudar. Allah le fera intercéder en leur faveur, par les grâces qu’Allah U lui a accordées »
6-Mouhamed fils d’amrane rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « Celui qui dira : « la ilaha ilAllah » sincèrement entrera au Paradis, et la sincérité de sa parole est que « la ilaha ilAllah » le retienne de ce qu’Allah a interdit »
7-Zayd fils d’Arqam rapporte que Le Prophète (p) a dit : « Celui qui dira : « la ilaha ilAllah » sincèrement entrera au paradis, et la sincérité de sa parole est que « la ilaha ilAllah » le retienne de ce qu’Allah a interdit »
8-Abi Oubayda Al-hadza a dit : j’ai entendu Aba AbdAllah (p) dire : « lorsque Le Messager d’Allah (p) ouvrit La Mecque, Il se dressa sur Safa et dit : « Ô descendants d’Hachim ! Ô descendants d’Abd Moutalib ! Ne dites pas : Mouhamed fait partie de nous. Par Allah ! Ne sont Mes élus parmi vous et parmi les gens que les pieux ! Est-ce que je ne vous connais pas ? Vous viendrez le jour du Jugement transportant ce monde comme fardeau, alors que d’autres n’auront que l’au-delà. Je me suis déchargé de ce qu’il y a entre vous et Moi, comme de ce qui vous concerne entre vous et Allah, J’ai mes actions et vous, les vôtres.»
9-Mouhamed fils de qayss rapporte d’Abi Jaffar, Mouhamed fils de Ali, Al-Baqir (p), de son père (p), de Son grand-père (p) : que L’Emir des croyants g a dit : « la compagnie des mauvaises personnes fait penser de mauvaises choses sur les gens du bien. La compagnie des gens du bien lie les gens du mal aux gens du bien. La compagnie des pécheurs pour les pieux lie les pervers aux pieux. Celui pour lequel les choses sont confuses, de sorte que vous n’arriviez pas à connaître l’état de sa foi, examinez ses amis, s'ils sont des gens de la religion d’Allah, alors il est de la religion d’Allah. S’ils ne sont pas des gens de la religion d’Allah, alors il n’a aucune place dans la religion d’Allah. Le Messager d’Allah disait : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier, ne prenne pas un mécréant comme ami, et ne côtoie pas un pécheur ! Celui qui fraternise avec un mécréant, ou côtoie un pécheur, est un mécréant pécheur » »
10-Mouhamed fils de Aissa fils oubayda fils de Fadzil rapporte : j’ai entendu l’Imam Rida (p) dire : « celui qui visite une personne qui a rompu avec nous, ou qui rompt avec celui qui est avec nous, ou qui fait l’éloge de celui qui nous critique, ou qui est généreux avec quelqu’un qui ne nous suit pas, il ne fait pas partie de nous, et nous ne sommes pas de lui »
11-Ibn Fadzil rapporte que l’Imam Rida (p) a dit : « celui qui se lie avec les ennemis d’Allah, aura pris en ennemis les élus d’Allah, et celui qui prend en ennemis les élus d’Allah, aura pris en ennemi Allah, il est alors du devoir d’Allah de le jeter dans le feu de l’Enfer »
12-Ahmed fils d’AbdAllah rapporte que Abi AbdAllah (p) a dit : « Par Allah ! N’est le partisan de Ali (p) que celui qui abstient son ventre et son sexe, qui œuvre pour Son créateur espérant Ses récompenses et craignant Son châtiment »
13-Mouhamed fils d’ajlane rapporte : j’étais avec Abi AbdAllah (p) lorsque qu’un homme entra, Il (p) le salua et lui demanda des nouvelles de ceux qu’il avait quitté, l’homme les loua et les complimenta du plus beau verbe. Il lui demanda alors (p) : « est-ce que les riches d’entre ces gens visitent les pauvres d’entre eux ? » l’homme répondit : pas fréquemment, Il dit (p) : « les riches partagent-ils leurs biens avec les pauvres ? » l’homme répondit : tu évoques des qualités qui ne se trouvent pas chez les gens de chez nous. Il dit (p) : « alors comment ces gens peuvent-ils imaginer être de nos partisans ? »
14-Ali Al-khazaze rapporte : j’ai entendu l’Imam Rida (p) dire : « Il est parmi ceux qui s’attachent à nous, Gens de la Maison, qui sont pires que la malédiction de l’antéchrist pour nos partisans » je Lui dis : Ô fils du Messager d’Allah ! Comment cela ? Il g dit : « en s’attachant à nos ennemis, en prenant en ennemis nos amis. Alors, la vérité se mélange au mensonge, et les choses deviennent floues ; de sorte que l’on ne reconnaisse plus le croyant de l’hypocrite »
15-Alla fils de Fadzil rapporte que L’Imam Sadiq (p) a dit : « Celui qui aimera un mécréant, aura détesté Allah, et celui qui détestera un mécréant aura aimé Allah » puis Il dit g : « Les ennemis d’Allah sont les ennemis d’Allah »
16-Mouhamed fils de masrour rapporte que plusieurs de ses compagnons lui ont rapporté que L’Imam Sadiq a dit : « celui qui côtoie les gens du doute, est de ceux qui doutent »
17-Al-moualy rapporte : j’ai entendu Aba AbdAllah (p) dire : « n’est pas un ennemi celui qui nous déteste nous, Gens de La Maison. Tu ne trouveras pas une personne qui dira : « je déteste Mouhamed et La Famille de Mouhamed ». L’opposant est celui qui vous déteste (vous chiites), parce qu’il sait que vous nous prenez comme autorité et que vous reniez nos ennemis ». Il dit (p) : « Celui qui nourrit l’un de nos ennemis, aura tué l’un de nos amis »
18-Ahmed fils de Mouhamed fils de Hasen rapporte que Abi AbdAllah (p) a dit : « Les partisans de Ali (p) avaient le ventre plat, les lèvres flétries, ils étaient indulgents, savants, doux, on les reconnaissait par leur ascétisme. Soutenez votre foi par la piété et l’effort »
19-Ibnou abi maqdam rapporte de son père que Abi AbdAllah (p) a dit : « Ô Aba Madqam ! Les partisans de Ali (p) sont pâles, maigres, chétifs, les lèvres flétries du fait de leurs veillées pieuses. Ils ont les ventres plats, jaunâtres, la couleur de leur visage change à l’approche de la nuit, ils ont le sol comme lit, et s’y prosternent les yeux larmoyants. Ils abondent de prières, d’invocations, et de récitation du Coran. Les gens sont heureux alors qu’eux sont tristes »
20-Sanadi fils de Mouhamed rapporte : un groupe d’hommes suivit l’Emir des croyants (p), Il se retourna vers eux et leur demanda : « en quoi croyez-vous ? » ils dirent : nous sommes de tes partisans, Emir des croyants ! Il dit (p) : « Comment se fait-il que je ne vois pas sur vous les signes des partisans ? » Ils dirent : Quels sont les signes des partisans ? Il dit (p) : « le visage jauni par la veillée pieuse, le ventre aplati par le jeûne, les lèvres flétries par l’abondance des invocations, et la trace de poussière des craintifs »
21-Moufadzil rapporte que Abou AbdAllah (p) a dit : « Les partisans de Jaffar, sont ceux qui abstiennent leur ventre et leur sexe, qui redoublent d’efforts et œuvrent pour leur Créateur, espérant Ses récompenses, craignant Son châtiment. Si tu vois ces gens-là, ce sont eux les partisans de Jaffar »
22-Jaber Al-ja’fi rapporte que Abou AbdAllah (p) a dit : « il ne suffit pas pour être chiite de clamer son amour envers Nous, Gens de la Maison. Par Allah ! N’est de nos partisans que celui qui craint Allah et Lui obéit. On les reconnait par la modestie, l’humilité, le respect du dépôt. Par l’abondance du rappel d’Allah, du jeûne, et de la prière. Par l’obéissance aux parents, et la bienfaisance à l’égard de ses voisins pauvres, des indigents, des endettés, des orphelins. Par la véracité de leurs paroles, et la récitation du Coran. Par le fait de se retenir de parler sur les gens et de ne dire que du bien sur eux, et d’être les garants des affaires de leur tribu » Je Lui dis : Ô fils du Messager d’Allah ! Nous ne connaissons personne avec ces qualités ! Il me dit (p) : « Ô Jaber ! Ne suis pas les avis qui prétendent, qu’il suffit de dire : j’aime Ali (p), et je le prends comme autorité. Si une personne disait : j’aime Le Messager d’Allah J et Le Messager d’AllahJ est meilleur qu’Ali (p)! Qu’ensuite il ne pratique ni Ses actions, ni Sa tradition, son amour pour Lui ne lui serait d’aucune utilité. Craignez Allah ! Et œuvrez pour ce qui se trouve auprès d’Allah ! Il n’existe aucun lien de parenté entre une personne et Allah, Les plus aimés et les plus vertueux serviteurs auprès d’Allah, sont les plus pieux et ceux qui Lui sont les plus obéissants. Jaber, le serviteur d’Allah ne peut se rapprocher d’Allah qu’en Lui obéissant. Nous ne possédons pas l’affranchissement du feu de l’Enfer, et aucun d’entre vous n’a d’arguments envers Allah. Celui qui est obéissant est l’un de nos alliés, celui qui est désobéissant est l’un de nos ennemis. Notre autorité ne s’acquiert que par la pratique et la piété »
23-Dzarif fils de Naser rapporte que Mouhamed fils de Ali (p) a dit : « Les partisans de Ali (p) sont : hardis dans notre autorité, aimant ceux qui nous aiment, se rendant visite pour ranimer notre autorité. S’ils se mettent en colère, ils ne sont pas injustes. Lorsqu’ils sont satisfaits, ils ne gaspillent pas. Ils sont une bénédiction pour ceux qui les côtoient, et une sécurité pour ceux qui les fréquentent »
24-Ibn abi Maqad rapporte de son père qu’Abou AbdAllah (p) lui a dit : « Les partisans de Ali (p) sont pâles, maigres, chétifs, les lèvres flétries, les ventres plats, le teint changeant »
25-des mêmes rapporteurs, Abou Jaffar (p) dit a Jaber : « Jaber, est des partisans de Ali (p), celui dont la voix ne dépasse pas ce qu’il entend, celui dont la haine ne dépasse pas le corps, qui ne complimente pas une personne qui nous haït, qui ne se lie pas avec une personne qui nous renie, qui ne fréquente pas quelqu’un qui nous critique. Le partisan de Ali g ne se laisse pas démonter par l’aboiement du chien. Il ne convoite pas la hauteur des corbeaux. Il ne demande rien à personne, même s'il devait mourir de faim. Ils ont une vie modeste, voyageant de maisons en maisons. Lorsqu’ils sont présents, on ne leur demande rien, Lorsqu'ils sont absents, ils ne manquent à personne, quand ils tombent malades, nul ne leur rend visite, et quand ils meurent personne n'assiste à leur enterrement. Dans leurs tombes, ils se rendent visite les uns les autres » je lui dis : où pourrais-je les trouver ? Il me dit (p) : « aux quatre coins de la terre et ses marchés. Ils sont décrits dans La parole d’Allah : O..Modeste envers les croyants et fier et puissant envers les mécréants...»
26-Moufazil ibn qayss rapporte Abi AbdAllah (p) demanda : « combien y a-t-il de Nos partisans à Koufa ? » je lui dis : cinquante mille, il persista jusqu'à ce que je Lui dise : tu aurais aimé qu’il n’y en ait que vingt ? Il me dit (p) : « j’aurai aimé qu’il y ait vingt-cinq hommes à Koufa qui connaissent notre ordre, et qu’ils ne rapportent sur nous que la vérité »
28-Ibnou abi a’mir rapporte que l’un des Imams (p) a dit : « certains d’entre vous prient plus que d’autres, certains d’entre vous accomplissent plus de pèlerinages que d’autres, certains d’entre vous dépensent plus d’aumônes que d’autres, certains d’entre vous jeûnent plus que d’autres, et le meilleur d’entre vous est celui qui a la meilleure science »
29-Moufadzil ibn ziyad Al-abdi rapporte qu’Abi AbdAllah dit : « Je suis des Gens de La Maison véridique ! Vous êtes affligés par ceux qui se proclament de votre religion, ils sont vos ennemis, leurs cœurs sont imprégnés de haine à votre égard, ils transforment tout ce qu’ils entendent de vous, vous surnomment par des mensonges, ensuite, vous accusent par cela d’atrocités. Leur rétribution auprès d’Allah sera la désobéissance »
30-Mouhamed fils de Yahya fils de soudayr rapporte qu’Abou AbdAllah (p) a dit : « lors du jour du Jugement, toutes les créatures seront appelées par le nom de leur mère, excepté Nous et Nos partisans, aucune illégitimité entre nous »
31-Khalid Al-kananiy rapporte : Abou Hassen, Moussa fils de Jaffar (p) se dirigea vers moi, alors que j’avais attaché un poisson à mon bras, Il me dit : « détache-le, je n’apprécie pas qu’un homme porte quelque chose de lui-même près de Moi. » Il dit (p) : « Vous êtes une communauté qui avez de nombreux ennemis ! Ô communauté de chiites ! Vous êtes détestés par les gens ! Embellissez-vous pour eux, selon vos capacités »
32-Mousada fils de Sadaqa rapporte : on questionna Abou AbdAllah (p) sur ses partisans, Il dit (p): « Est de nos partisans, celui qui applique ce qui est prodigieux, s’abstient de ce qui est honteux, extériorise ce qui est merveilleux, s’empresse dans les actes majestueux, aspirant ainsi à La miséricorde Du Vénérable. Celui-ci est de Nous, dirigé vers Nous, est avec Nous où qu’il se trouve »
33-Absbagha nabata dit : Un jour Ali sortit alors que nous étions rassemblés, Il nous demanda : « qui êtes-vous ? Et pourquoi êtes-vous rassemblés ? » Nous lui répondîmes : « Un groupe de tes partisans ! Ô émir des croyants ! » Il dit (p) : « Comment se fait-il que je ne vois pas sur vous les signes des partisans ? » Nous dîmes : Quels sont les signes des partisans ? Il dit g : « le visage fatigué par la prière nocturne, les yeux usés par la crainte d’Allah, les lèvres gercées par le jeûne, et ils portent la trace de prosternation des craintifs »
34-Abi BAssir rapporte : j’ai demandé à Abi AbdAllah (p) : je me sacrifierai pour toi ! Décris-moi tes partisans ? Il dit (p) : « sa voix ne dépasse pas son ouïe, sa colère ne dépasse pas son corps, il ne repose pas sa fatigue sur un autre que lui, il ne demande à personne en dehors de ses frères, même s'il devait en mourir de faim, il ne ronronne pas comme le chien, n’a pas l’avarice des corbeaux. Nos partisans ont une vie austère, changeant de lieu de résidence. Nos partisans sont ceux qui appliquent le droit connu sur leur argent, s’exhortent les uns les autres, au moment de mourir ils ne s’inquiètent pas, et dans leurs tombes ils se rendent visite les uns les autres » je Lui dis : Je me sacrifierai pour toi ! Où puis-je les trouver ? Il dit (p) : « sur l’étendue de la terre et les marchés, ils sont comme le dit AllahU : ...Modeste envers les croyants et fier et puissant envers les mécréants...»
35-On rapporte que l’un des compagnons de l’Emir des croyants g, nommé Hamam était un pieux, Il dit : Ô Emir des croyants ! Décris-moi les pieux comme si je les voyais ! L’émir des croyants (p) après un long silence, lui dit : « Ô Hamam ! Crains Allah, et fais le bien, Allah est avec ceux qui Le craignent et qui font le bien » Hamam dit : Ô Prince des croyants ! Je te demande par Celui Qui t’a honoré, et par ce qu’Il t’a accordé comme privilèges, Qui t’a aimé et t’a privilégié par ce qu’Il t’a accordé et offert, que tu me les décrives. L’Emir des croyants (p) se leva, rendit louanges, pria Sur le Messager d’Allah et dit (p) : « Allah créa les hommes sans avoir besoin de leur obéissance, et sans craindre leur désobéissance, la désobéissance du désobéissant, ne lui cause aucun préjudice. Tout comme l’obéissance de l’obéissant ne lui profite en rien. Il partagea leur subsistance, et les disposa dans ce monde à leur place. Les pieux dans ce monde, sont les vertueux. Leurs paroles sont véridiques, leurs vêtements modérés, et ils sont humbles.
Ils baissent le regard face à ce qu’Allah leur a interdit, et se limitent à n’écouter de la science que ce qu’il leur est utile, leur comportement est le même dans le malheur ou l’abondance. Si ce n’était la prédestinée qu’Allah avait prescrite, leurs âmes ne seraient pas restées un seul instant dans leurs corps, aspirant à la récompense et craignant le châtiment.
Le Créateur est tellement immense à leurs yeux que tout le reste leur parait futile. Ils imaginent le paradis comme si ils l’avaient vu et avaient jouis de ses bienfaits, tout comme ils imaginent l’enfer comme si l’avaient vu et avaient subis son châtiment.
Leurs cœurs sont tristes, et ils s’abstiennent de faire subir aux autres leurs préjudices. Leurs corps sont maigres et leurs besoins modestes. Ils patientent une courte durée, pour une éternité heureuse, commerce fructueux que leur a facilité leur Seigneur. Désiré par ce monde, Ils ne l’ont pas convoité. Pris en esclave par ce monde, ils s’en sont libérés.
La nuit ils sont en rangs serrés, récitant des passages du Coran, qu’ils psalmodient de manière mélodieuse, Ils s’attristent, et se réjouissent par Lui. Ils pleurent de tristesse sur leurs péchés et S’ils rencontrent un verset menaçant, ils l’écoutent du cœur, clairvoyants, leur peau frissonnant de crainte, leur cœur pris d’effroi, ils imaginent entendre le hurlement, le crépitement, et le souffle de l’Enfer dans leurs oreilles. S’ils parviennent à un verset de récompense, ils la convoitent, la désire de tout leur être, et se la représentent devant leurs yeux.
Ils sont repliés sur eux même, glorifiant Le Contraignant, L’Immense. Le front, les mains, les genoux, et la pointe de leurs pieds touchant le sol, leurs larmes coulant sur leurs joues implorant Allah I de les épargner. Le jour, Ils sont compatissants, savants, justes et pieux. La crainte d’Allah les a amaigris, de sorte qu’ils seront dénigrés, les gens les imagineront malades, alors qu’ils ne sont pas malades, on dira alors: Ils ont perdu la raison !
Effectivement ! Ils ont perdu la raison pour la plus immense des choses ! S’ils méditent sur la grandeur d’Allah, sur la puissance de Sa souveraineté, en y associant le rappel de la mort et l’horreur du jour dernier, leurs cœurs sont pris d’effroi, leur conscience perturbée, alors leur raisonnement tombe en arrêt. Lorsqu’ils reprennent conscience, ils s‘empressent de s’orienter vers Allah par des actions pieuses, ne se contentent pas du peu d’actions, et ne sont pas satisfaits de leur grand nombre. Ils s’accusent eux même, et sont charitables dans leurs actes. Lorsqu’on les complimente, ils sont effrayés de ce que l’on pourrait leur dire, et il dira : je me connais mieux que personne, et mon Seigneur me connait mieux que je ne me connais. Ô Allah ! Ne me reprends pas à cause de ce qu’ils disent, rends-moi meilleur que ce qu’ils disent et pardonne-moi ce qu’ils ignorent. Tu es Le connaisseur des choses cachées ! Et Celui qui dissimule les péchés !
Parmi les signes de l’un d’entre eux : vigoureux dans sa religion, ferme tout en étant délicat, inébranlable dans sa foi, attaché à la science, complaisant en amitié, bienveillant dans ses dépenses, juste dans la richesse, humble dans ses adorations, endurant dans le dénuement, patient dans la misère, indulgent dans la peine, généreux dans le bien, compréhensif dans les profits, n’aspirant qu’à ce qui est licite, actif dans la guidée, méprisant la cupidité, pieux dans la loyauté, aveugle face aux passions, indifférent à l’éloge de celui qui ne le connait pas, il n’oublie jamais les actions commises renforçant ainsi ses actions présentes
Il accomplit de bonnes actions et est craintif, il se couche en n’étant préoccupé que par le fait de rendre louanges à Allah, et se réveille en n’étant préoccupé que par le fait d’évoquer Allah. Il s’endort méfiant, et se réveille joyeux, méfiant fasse à l’insouciance, et heureux pour ce qu’il lui est accordé de grâces et de miséricordes.
Si son âme charnelle le contraint à ce qu’il n’aime pas, il lui accorde ce qu’elle déteste. Son bonheur est dans ce qui est éternel et perdure, son ascétisme dans ce qui est éphémère. Il unit la science à la clémence, l’action à la parole. Tu le vois détourné de la paresse, constamment actif et proche de son espérance, il fait rarement d’erreurs, prépare sa mort, son cœur est humble, invoquant Allah, craignant ses péchés, il se contente du peu, s’éloigne de ce qui ne le concerne pas, il est sociable, invulnérable dans sa religion, son âme charnelle est morte, sa colère maîtrisée, son caractère est pur, ses voisins ne craignent rien de lui, son orgueil est nul, ses nuisances inexistantes, ses rappels pullulent, ses actions sont établies, il exprime ce qu’espèrent ses amis, il ne dissimule pas son témoignage en faveur de ses ennemis, il ne commet aucun acte par ostentation et n’en délaisse aucun par honte.
On aspire au bien qu’il fait. Il ne commet aucun préjudice. Lorsqu’il est insouciant, il est compté parmi ceux qui évoquent Allah. Quand il évoque Allah on ne le compte pas parmi les insouciants. Il pardonne à celui qui lui porte atteinte, donne à celui qui le dépossède. Renoue avec celui qui rompt avec lui, il ne s’éloigne pas de sa sagesse. Il ne s’empresse pas dans ce qui l’embarrasse, il pardonne à celui qui l’a renié, son inintelligence est à l’écart. Il est poli, ses mauvaises actions absentes, ses bonnes actions proches, sa parole véridique, pieux dans ses actes, il est tourné vers ses bonnes actions, détourné de ses mauvais penchants, calme dans les tourments, patient dans l’adversité, rendant grâces dans le bonheur.
Il n’est pas injuste envers celui qui le déteste, ne commet aucun péché à l’encontre de celui qui ne l’aime pas, il ne revendique pas ce qui ne lui appartient pas, il ne renie pas un droit qui lui incombe. Il reconnait la vérité avant que l’on témoigne pour lui, il ne perd pas les dépôts qui lui sont confiés, ni n’oublie ce qu’il a dit. Il ne surnomme pas les gens, il n’accable personne, il n’est pas jaloux, il ne porte pas atteinte à son voisin, il ne se réjouit pas du malheur des autres. Il s’empresse vers la prière, accorde la protection, s’abstient des turpitudes, ordonne le bien et interdit le blâmable. Il ne s’engage pas dans les choses avec ignorance, il ne dévie pas de la vérité par incapacité.
Son silence ne l’afflige pas, il ne prononce jamais d’erreur. S’il rie, son rire ne dépasse pas son ouïe. Il est satisfait de ce qui lui est destiné, il ne s’emporte jamais et n’est jamais dépassé par ses pulsions. Il n’est pas avare, ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas. Il se mélange aux gens, pour les connaître, se taire et se préserver. Il les questionne pour les comprendre et les écoute pour s’interloquer. Il ne parle pas pour s’enorgueillir. S’il est spolié de ses droits, il patiente, jusqu'à ce qu’Allah soit celui qui le venge. Il est en lutte constante avec lui-même, et vit paisiblement avec les gens. Il a épuisé son âme pour sa vie éternelle, et épargne les hommes de ses mauvais penchants. Il s’écarte des gens par ascétisme et continence, et s’en approche par douceur et miséricorde. Il ne s’écarte pas des gens par orgueil ou prétention, et ne les approche pas par ruse ou tromperie. Il imite les pieux qui l’ont précédé, et se trouve face à ce que les pieux ont édifié »
36-Safwane fils de marwane rapporte : Abou AbdAllah (p) a dit : « Le croyant est celui que la colère ne fait pas sortir de la vérité, celui que l’acceptation ne fait pas pénétrer dans l’erreur, celui qui, lorsqu’il en a la capacité, ne prend pas plus que son argent »
37-Ali fils d’Abd-Aziz raporte : Abou AbdAllah (p) a dit : « Ô Abd-Aziz ! Ne te laisse pas duper par leurs pleurs ! La crainte est dans le cœur »
38-AbdAllah fils de sanan rapporte : j’ai entendu Aba AbdAllah (p) dire : « je vous exhorte serviteurs d’Allah ! À craindre Allah ! Ne retournez pas les gens contre vous, vous serez humiliés ! Allah U dans Son livre dit : …et dites aux gens de bonnes paroles... » ensuite Il dit (p) : « visitez leurs malades, assistez à leurs prières funéraires, témoignez pour eux ou contre eux, priez avec eux dans leurs mosquées, et accordez leurs droits » Il (p) continua : « Quelle pire chose, que des gens qui pensent être liés à des gens, qui suivent leurs paroles, ce qu’ils leur ordonnent, ce qu’ils leur interdisent, mais ne les accepte pas et les divulguent à leurs ennemis. Alors leurs ennemis viennent vers Nous et Nous disent : Les gens rapportent et disent telle et telle chose… Nous disons alors : Nous réfutons celui qui dit une telle chose ! Et alors Notre désaveux tombe sur eux »
39-AbdAllah fils de ziyad rapporte : Nous avons salué Abi AbdAllah (p) à Mina et je lui ai dis : Ô fils du Messager d’Allah ! Nous sommes des gens retenus, nous n’avons pas la possibilité de te rencontrer comme cela quand nous le désirons, exhorte-nous. Il dit (p) : « Je vous exhorte de craindre Allah, d’être véridiques dans vos paroles, d’accorder le dépôt, d’être de bonne compagnie avec celui qui vous côtoie, de passer le salut, de nourrir les gens. Priez dans leurs mosquées, visitez leurs malades, suivez leurs convois funéraires, Mon père g m’a dit : « Nos partisans, étaient les meilleurs d’entre les gens de leur époque. De sorte que le plus juste d’entre les gens était l’un de Nos partisans, le plus sûr était aussi l’un d’entre eux. Soyez de ceux qui nous font aimer des gens ! Et ne nous faites pas détester d’eux »
40-Hamrane fils de ‘ayine rapporte que Abi AbdAllah (p) a dit : « Ali le fils de Housine était assis dans sa maison, quand un groupe de gens frappèrent à Sa porte. Il dit g : « Servante, regarde qui frappe à la porte ? » Ils dirent : « un groupe de tes partisans ». Il bondit g, ouvrit la porte, les regarda. Il s’en retourna et dit g : « Ils mentent ! Où est la trace d’adoration ? Où est la trace de prosternation sur leur visage ? Nous reconnaissons Nos partisans par leurs adorations et au rayonnement de leur visage ! Ils se sont mortifiés dans les adorations détruisant leur front, et les membres avec lesquels ils se prosternent. Ils ont le ventre plat, les lèvres gercées, leur front est blessé par les adorations. Revêtis par les prières nocturnes, libérés des brides de leur enveloppe charnelle, Ils glorifient Allah quand se taisent les gens, ils prient quand dorment les gens, ils sont tristes quand les gens se réjouissent, on les reconnait par leur ascétisme, leurs paroles sont une miséricorde, leurs préoccupations sont d’acquérir le Paradis »
41-AbdAllah rapporte que l’Imam Sadiq (p) a dit : « Celui qui atteste de six choses est un croyant : désavouer les diables, attester de l’Autorité, croire au Retour, à la permission des deux jouissances, à l’interdiction de l’anguille et l’essuyage des chaussettes»
42-Masada fils de Sadaqa rapporte qu’on demanda à l’Imam Sadiq (p) : pour quelle raison le croyant est-il méticuleux ? Il dit (p) : « Parce qu’il a honoré Le Coran dans son cœur et que sa foi est pure. Il adore Allah U en obéissant à Allah, et qu’il est conforme aux enseignements de Son Messager (p) » pour quelle raison parfois le croyant est-il regardant ? Il dit g : « Parce qu’il gagne sa vie licitement, ne cherchant que ce qui est précieusement licite, il n’aime pas s’en séparer, informé de la difficulté à l’acquérir. S'il est généreux envers lui, il ne l’est que dans ce qu’il faut » Quels sont les signes caractéristiques du croyant ? Il dit (p) : « Son sommeil est comme celui du noyé, sa nourriture comme celle d’un malade, ses pleurs comme ceux d’une mère privée de son enfant, ses assises comme prêtes à bondir » Pour quelle raison le croyant se marie-t'il ? Il dit (p) : « pour préserver son sexe de ce qui lui est interdit, pour que ses pulsions aillent dans le bon sens pas dans l’autre. S’il vit une situation licite cela lui suffit, il s’en contente et ne recherche rien d’autre » Il dit (p) « Seul le croyant rassemble ces trois vertus : Sa connaissance sur Allah, Sa connaissance sur ceux qu’il aime, Sa connaissance sur ceux qu’il haït. La force du croyant est dans son cœur, n’avez-vous pas remarqué comme vous le trouvez faible, et maigre, alors qu’il prie la nuit et jeûne le jour ? Le croyant est plus solide qu’une montagne, une montagne peut être ciselée, alors que rien ne peut séparer le croyant de sa religion, cela du fait de l’importance qu’il y attache »
43-il est rapporté des même rapporteurs, que Le Messager d’Allah (p) a dit : « Vous informerais-je de pourquoi le croyant fût nommé « croyant » ? Du fait, du sentiment de sécurité qu’il inspire aux gens, de sorte qu’ils ne craignent ni pour eux, ni pour leur argent. Vous informerais-je de qui est le musulman ? Le musulman est celui qui épargne les gens de ses paroles et de ses actes. Vous informerais-je de qui est l’immigrant ? C’est celui qui a abandonné les péchés et ce qu’Allah U à interdit »
43-des mêmes rapporteurs, Le Messager d’Allah (p) a dit : « Celui que ses péchés attristent, et que ses bonnes actions réjouissent, est un croyant »
44-Habab Al-wasity rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « il n’est pas de chose plus horrible pour le croyant, que de désirer ce qui l’humiliera »
45-des mêmes rapporteurs, Abou AbdAllah (p) a dit : « La peste est semblable à la malédiction, elle ne Nous atteint pas, ni n’atteint Nos descendants, ni Nos partisans »
46-Ibnou Omar a dit Abou AbdAllah (p) a dit : « Le croyant est plus solide qu’un morceau de fer. Si le fer est mis dans le feu, il change d’aspect. Le croyant s’il est tué, puis ressuscité, et à nouveau tué, son cœur ne change pas »
47-Moufadzil rapporte qu’Abou AbdAllah (p) a dit : « Allah a créé les croyants d’une même origine, aucune pensée ne les atteint, et ils n’expriment aucun doute. Par Allah ! Ils sont comme la tête pour le corps ! Comme les doigts à la main ! Celui que vous verrez contredire cela, attestez sans aucun doute que c’est un hypocrite »
48-Mouhamed fils de Souleyman rapporte qu’Aba AbdAllah (p) a dit : « l’hiver est le bonheur du croyant, ses nuits se prolongent, et il en profite pour prier la nuit »
49-Mouawiya fils de Amar rapporte qu’Abou AbdAllah (p) a dit : « Allah ne protège pas le croyant des calamités de ce monde, mais il l’a protégé d’être aveugle dans l’au-delà. Les voués à l’Enfer sont ceux qui seront dépourvus de la vue »
50-Said fils de ghazwane rapporte qu’Abou AbdAllah (p) a dit : « Le croyant n’est pas irréfléchi »
51-Salih fils de aysam rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « celui qui a acquis trois choses a complété les qualités de la foi : Celui qui patiente face à l’injustice, maîtrise sa colère, estime et pardonne, sera de ceux qu’Allah fait entrer dans le Paradis et intercèdera en faveur d’autant de gens que les tribus de Rabi' et Moudar »
52-Zayd rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « Vous ne serez pas croyants tant que vous ne serez pas quelqu’un en qui l’on peut avoir confiance et que vous ne considérerez pas le bonheur comme un malheur. La patience face au malheur est meilleur que le bien être dans le bonheur »
53-Mouhamed fils Ahmed rapporte d’un tiers qu’on demanda à Abi AbdAllah (p) : décris-moi les croyants ? Il dit (p) : « vigoureux dans sa religion, ferme tout en étant délicat, inébranlable dans sa foi, attaché à la science, actif dans la guidée, loyal, reconnaissant du service rendu, généreux à l’égard de ceux qui le méritent, économe dans la richesse, patient dans la pauvreté, clément quand il pourrait agir, obéissant aux conseils, pieux dans ses objectifs, désirant le combat, priant malgré ses occupations, patient dans la pauvreté, les malheurs, les besoins. Patient face aux souffrances, reconnaissant dans la richesse. Il ne médit pas, ne s’enorgueillit pas, ne rompt pas les liens de parenté, il n’est pas faible, pas vulgaire, ne manifeste aucun sentiment de supériorité, son ventre ne dépasse pas, il n’est pas dominé par ses pulsions sexuelles, il n’envie pas les gens, il ne prive pas les gens, ne dilapide pas, ne gaspille pas. Il secourt l’opprimé, fait miséricorde aux nécessiteux, son âme passionnelle est recouverte, et les gens en sont épargnés. Il ne désire pas ce monde, et ne craint pas les menaces des gens. Les gens se sont présentés à lui avec leurs préoccupations, et lui était occupé avec la sienne, il ne voit aucun rabaissement à la pratiquer, aucune faiblesse à suivre son avis, ni aucune aliénation dans sa religion. Il guide celui qui le consulte, il aide celui qui l’a aidé. Il méprise le mensonge, la trahison, et l’ignorance. Voilà les qualités du croyant »
54-Abi Ala rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « Le croyant est celui que toutes les choses craignent, et cela parce qu’il est puissant dans la religion d’Allah et qu’il ne craint rien. C’est le signe des croyants »
54-Souwane Al-jamal rapporte qu’il a entendu Abi AbdAllah (p) dire : « toutes les choses craignent le croyant. Si son cœur est sincèrement orienté vers Allah, Allah U le fait craindre à toutes choses. Même des insectes, des fauves, des oiseaux »
55-Amar fils de Moussa rapporte : on demanda a Abou AbdAllah (p) : est ce que les habitants des cieux voient les habitants de la terre ? Il dit (p) : « Ils ne voient que les croyants d’une lumière comme celle des étoiles » Alors ils voient les habitants de la terre ? « Non, ils voient leur lumière, quelque soit l’endroit vers lequel ils s’orientent » « Chaque croyant a cinq heures, le jour du jugement il y intercédera »
56-zyad qindy rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « l’aide d’Allah suffisante au croyant est de voir son ennemi désobéir à Allah »
57-Harissy rapporte Abi AbdAllah (p) a dit : « N’est pas croyant celui qui est : avare, jaloux et peureux. Le croyant n’est pas lâche, avare et pingre »
58-Ibnou Itar rapporte de ses compagnons qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « Le croyant est plus véridique avec lui-même, que soixante croyants ne le seraient contre lui »
59-Hariss fils de dalahas rapporte : j’ai entendu Aba-l-Hasen (p) dire : « Le croyant ne sera pas croyant tant qu’il ne pratiquera pas trois vertus : la loi d’Allah, la loi de Son Messager et la loi de Son représentant :
La loi de Son seigneur est de cacher Ses secrets [C'est Lui] qui connaît le mystère. Il ne dévoile Son mystère à personne 27. Sauf à celui qu'Il agrée comme Messager
La loi de Son Messager est d’être modéré à l’égard des gens, Allah U a ordonné à Son Messager la retenue en disant : Soit indulgent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.
La loi de Son représentant (p) est d’être endurant dans la misère et la maladie Allah U dit : …ceux qui sont endurants dans la misère et la maladie… »
60-AbdAllah fils de Moussa rapporte : j’ai demandé à Jaffar (p), Comment les deux scribes reconnaissent-ils l’intention d’une mauvaise action, ou d’une bonne action ? Il dit : « est ce que l’odeur des toilettes et du parfum sont identiques à tes yeux ? » je répondis : Non. Il dit g : « lorsque le serviteur a l’intention de faire une bonne action, il émane de lui une odeur agréable. Alors, l’ange de droite dit à celui de gauche : « attends, il a l’intention de faire une bonne action » S’il la fait, alors sa langue sera sa plume, sa salive son encre et l’ange lui inscrira. S’il met l’intention de faire une mauvaise action, il se dégage de lui une odeur purulente. L’ange de la gauche dit alors à l’ange de la droite : « attends, il a l’intention de faire une mauvaise action » s’il la commet, sa langue sera sa plume, sa salive son encre et il lui inscrira »
62-Mouhamed fils de Mouslim rapporte qu’Abi Jaffar, Mouhamed Al-Baqir (p) a dit : On demanda au Messager d’Allah quels étaient les meilleurs serviteurs, Il répondit : « Ceux qui lorsqu’ils font une bonne action, s’en réjouissent. S’ils ont commis un péché, se repentent ; Si on leur octroie, remercient ; S’ils sont éprouvés, patientent ; S’ils s’énervent, pardonnent »
63-Mouhamed fils de sayar rapporte que l’Imam Hasen fils d’Ali (p) rapporte que ses Pères (p) rapportent que Le Messager d’Allah (p) dit un jour, à Ses compagnons : « Ô serviteur d’Allah ! Aime pour Allah, déteste pour Allah, prends d’amitié pour Allah et prends en ennemis pour Allah, tu ne Lui seras soumis qu’en faisant cela ! L’homme ne percevra pas la foi tant qu’il n’appliquera pas cela ! Et ce malgré l’abondance de ses prières et de ses jeûnes ! Les gens aujourd’hui se lient les uns aux autres par amour de ce monde, pour lui ils sympathisent et pour lui ils se détestent : cela ne leur servira à rien contre Allah » On Lui demanda : Comment saurais-je que j’ai pris d’amitié pour Allah, ou que j’ai pris en ennemis pour Allah ? Qui est l’ami d’Allah que je dois prendre comme ami ? Et qui sont les ennemis d’Allah que je dois prendre comme ennemis ? Le Messager d’Allah désigna Ali et dit (p) : « tu vois celui-là ? » l’homme répondit : oui. Le Messager d’Allah J dit alors : « l’ami de celui-ci est l’ami d’Allah, prends-le alors comme ami. L’ennemi de celui-ci est l’ennemi d’Allah prends-le alors comme ennemi. Sois l’ami de celui qui est le partisan de celui-ci même s'il a tué ton père et tes enfants ! Et sois l’ennemis de son ennemi même s’il s’agit de ton père ou de tes enfants »
64-Abi Bassir rapporte d’Abi AbdAllah (p) que Ses Pères (p) rapportent que l’Emir des croyants (p) a dit : « Les religieux ont des caractéristiques par lesquelles on les reconnait : la véracité dans les propos, la garantie du dépôt, l’exécution de sa promesse, le lien de parenté, la miséricorde envers les faibles, se conforme peu à l’avis des femmes, la générosité dans le bien, le bon caractère, malléable, la générosité, la pratique de la science et de tout ce qui rapproche d’Allah. Il leur sera accordé la félicité et les meilleures des récompenses ! La félicité est un arbre dans le Paradis qui a ses racines dans la maison du Messager d’Allah, il n’est pas un croyant sans que dans sa maison ne se trouve une branche de cet arbre et il n’est pas une chose que son cœur désire sans que cette branche ne lui apporte. Même si un cavalier chevauchait sans relâche durant cent années il ne dépasserait pas de son ombre. Si un corbeau s’envolait de sa base pour atteindre sa cime il finirait, anéanti, par tomber en chute libre. Convoitez ces récompenses ! Le croyant se préoccupe de lui et ne s’occupe pas des gens, quand l’obscurité de la nuit l’enveloppe, il étend son visage et avec la partie la plus honorable de son corps, se prosterne pour Allah implorant Celui qui l’a créé de l’affranchir. Faites cela et soyez comme cela »
65-AbdAllah fils de maskane rapporte qu’Abi AbdAllah (p) a dit : « Allah a privilégié Le Messager d’Allah (p) des plus nobles des caractères, questionnez-vous, s’ils sont en vous, rendez louanges à Allah et implorez Allah qu’Il vous en accorde d’avantage » Il (p) énuméra dix qualités : « La certitude, la satisfaction, la patience, le remerciement, l’indulgence, le bon caractère, la générosité, l’ardeur, le courage et d’être pondéré »
66-Abd-Aziz fils d’AbdAllah Al-hasani rapporte : je me rendis chez Mon maître Ali fils de Mouhamed (p) fils de Ali fils de Moussa fils de Jaffar As-Sadiq (p), lorsqu’Il m’aperçut Il me dit (p) : « Sois le bienvenu ! Aba Qasim, tu es l’un de nos partisans véridiques ! » Je Lui dis : Fils du Messager d’Allah, j’aimerais t’exposer ma religion, si elle est conforme, je m’y cantonnerai jusqu'à rencontrer Mon Seigneur. Il me dit : « je t’écoute Aba Qasim »
Je Lui dis : « Allah est Unique, rien ne Lui ressemble, exempt de toutes les définitions et limitations, douteuses, fausses, ou de ressemblances. Il n’est pas un corps, ni n’a d’image, Il n’est pas distinct, ni une essence; Mais bien au contraire Il est Celui qui façonne les corps, Celui qui réalise les images, Le Créateur de toutes les distinctions et de toutes les essences. Il est Le Seigneur de toutes les choses, Le Souverain de toutes choses, Le décideur et Le novateur de toutes choses : Il est Le Sage, Il ne fait rien de mauvais, ni ne délaisse ce qui doit être fait. Mouhamed (p) est Son serviteur et messager, sceau des Prophètes, il n’y a plus de Prophète jusqu’au jour du Jugement dernier, Sa loi est le sceau des lois, il n’existe aucune loi après elle jusqu’au jour du jugement. J’affirme que L’Imam, le calife, Le détenteur de l’ordre après Lui est l’Emir des croyants (p) : Ali fils d’abi Talib (p), ensuite Hasen (p), ensuite Housine (p), ensuite Ali fils de Housine (p), ensuite Mouhamed fils de Ali (p), ensuite Jaffar fils de Mouhamed (p), ensuite Moussa fils de Jaffar (p), ensuite Ali fils de Moussa (p), ensuite Mouhamed fils de Ali (p) et ensuite toi mon maître ! Il me dit alors (p) : « et après Moi, mon fils Hassen, et après Lui comment les gens se guideront avec Celui qui le suit » Je lui dis : Mon maître ! Pour quelle raison ? Il me dit (p) : « Parce qu’ils ne le verront pas, et qu’il sera interdit de l’appeler par son Nom jusqu’ à ce qu’il apparaisse, régnant sur terre avec justice et équité, comme elle fût dirigée avec injustice et perversité. » Je continuai et j’attestai : J’affirme que celui qui les prends en autorité est l’ami d’Allah, que leurs ennemis sont les ennemis d’Allah, que leur obéissance est l’obéissance d’Allah U, et que leur désobéissance est la désobéissance d’Allah. j’affirme que l’ascension est vérité, que l’interrogatoire dans la tombe est vérité, que le Paradis est vérité, que l’Enfer est vérité, que le pont est vérité, que la balance est vérité, et que l’Heure arrivera, pas de doute à son sujet, et qu’Allah ressuscitera ceux qui sont dans les tombeaux. J’affirme que les obligations de la religion après l’autorité, sont : la prière, la Zakat, le jeûne, le pèlerinage, le combat, Ordonner le bien et interdire le blâmable, et les droits des parents. Voilà ma religion, ma ligne de conduite, ma croyance, ma certitude et je te l’ai exposée. Ali fils de Mouhamed (p) me dit : « Aba Qasim, Par Allah ! C’est la religion d’Allah ! Qu’Allah a agréé pour Ses serviteurs, cramponnes-y toi, qu’Allah t’affermisse par une parole ferme, dans la vie présente et dans l’au-delà »
67-Al-Fadzl fils de chadzane rapporte qu’Ali Moussa Ar-Rida (p) a dit : « Celui qui attestera de l’Unicité d’Allah, qui réfutera toutes ressemblances, et tout ce qui va à son encontre. Qui témoigne qu’Il a une force, une puissance, une volonté, un bon vouloir, qu’Il crée, qu’Il décide, qu’Il décrète, qu’il détermine, que les actes des serviteurs sont créés à partir de ce qu’Il englobe, pas à partir de ce qu’Il a établi. Qui atteste que Mouhamed est Le Messager d’Allah, que Ali (p) et les Imams (p) après Lui sont les arguments d’Allah, qui prend comme alliés leurs alliés, qui s’abstient des grands péchés, qui atteste du « Retour », des deux jouissances, de l’ascension, de l’interrogatoire de la tombe, du Lac, de l’intercession, de l’existence du Paradis et de l’Enfer, du pont, de la balance, de la résurrection, des récompenses, des comptes, est un croyant véridique, et est de nos partisans Gens de La Maison »