Des centaines de personnes défilent dans différentes parties des États-Unis. de rejeter les attentats à la bombe lancés samedi contre la Syrie sur les ordres du président américain Donald Trump. L'Occident accuse, sans présenter de preuves, Damas d'une attaque chimique supposée dans la ville de Douma.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les manifestants appelés par la Coalition ANSWER samedi sont rentrés dans les rues des villes de Los Angeles et de San Francisco (sud-ouest) pour dire non à la guerre contre la Syrie, et exigent le respect du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), avant de lancer des agressions militaires.
“Estamos en contra de la intervención estadounidense en cualquier parte del Oriente Medio, en concreto en Siria”, denunció Richard Becker, miembro de la referida oenegé.
La ciudad de Houston (en el estado sureño de Texas) también fue escenario de protestas contra esta nueva decisión del inquilino de la Casa Blanca sobre Siria.
Réunis par le mouvement socialiste de Houston, les manifestants portaient des pancartes et des drapeaux syriens pour exiger la fin de l'agression, en plus de demander à tous les Américains de prendre des mesures plus énergiques pour éviter l'escalade de la présence militaire de Washington dans ce pays arabe.
Dans la ville de Philadelphie, dans l'état de Pennsylvanie (nord-est), des activistes ont appelé samedi à arrêter les bombardements, ce qui aggrave les souffrances du peuple syrien.
Compte tenu des nombreuses protestations qui répudient cette mesure, le vice-président des États-Unis, Mike Pence, a défendu la décision de Trump et l'a jugée «moralement correcte».
Parlant samedi de Lima, capitale du Pérou, Pence a expliqué que les États-Unis et ses alliés (le Royaume-Uni et la France) ont attaqué l'usine d'armes chimiques de Damas, sans prendre la peine de présenter des preuves relatives à la possession de substances toxiques par le gouvernement syrien.
Damas, pour sa part, dénonce que les attaques contre son territoire sont un prétexte pour soutenir les terroristes de Douma, situés dans la région de Guta Oriental et les incitent à lancer plus d'attaques chimiques contre les Syriens.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé en janvier 2016 la destruction totale des armes chimiques en Syrie.