L'islam libéral et l'islam authentique au Moyen-Orient
Les positions antisionistes du gouvernement de Rajab Tayeb Ordughan et d'Abdullah Gul, dans le pays qui était le plus grand allié de Tel-Aviv dans la région, et son soutien aux manifestations du Bahreïn et du Yémen, montrent l'instabilité politique qui règne dans ce pays.
Les pays arabes qui sont les plus grands détenteurs de pétrole dans le monde, sont actuellement touchés par des mouvements de libération, inspirés de l'islam, et à de grands problèmes.
Ces mouvements qui veulent venir à bout des dictatures athées sont confrontés à une attitude paradoxale de la Turquie qui s'était rapprochée de la Syrie il y a une dizaine d'années et actuellement de façon surprenante, soutient les opposants de Bacher Asad.
Les positions antisionistes du gouvernement de Rajab Tayeb Ordughan et d'Abdullah Gul, dans le pays qui était le plus grand allié de Tel-Aviv dans la région, et son soutien aux manifestations du Bahreïn et du Yémen, montrent l'instabilité politique qui règne dans ce pays. La Turquie est le porte drapeau d'un islam libéral qui se contente de lancer des slogans mais ne fait rien en pratique pour aider le monde de l'islam.
En tant que membre de l'Otan, la Turquie a participé à plusieurs opérations en Afghanistan où des civils ont été tués et d'un autre coté, a envoyé des bateaux d'aides humanitaires à Gaza pour se faire une réputation dans le monde de l'islam et le monde arabe. La politique économique de la Turquie avec les pays arabes de la région a beaucoup varié et a créé des liens très étroits entre ces pays.
La Turquie, même avec l'arrivée au pouvoir du parti de la justice et du progrès, a continué à jouer le rôle de lien entre l'Europe et le monde arabe. En donnant refuge aux opposants de Bacher Asad et en participant à coté de l'Otan, aux opérations en Libye, la Turquie a continué cette politique empoisonnée et est devenu pour l'Occident, un modèle à suivre pour les pays arabes en révolution.
L'islam libéral est un islam de compromis qui plait aux occidentaux qui ne souhaitent pas que des gouvernements antisionistes prennent le pouvoir en Tunisie ou en Egypte, et prennent des décisions qui aboutiraient à un isolement du régime sioniste dans la région et à des problèmes économiques qui le mettraient en danger.
La République islamique pourrait éventuellement jouer un rôle dans ce domaine, s'opposer à cette politique et empêcher que ce réveil islamique reste limité à un "printemps arabe", et soit détourné de ses véritables objectifs", a-t-il dit.
source : http://iqna.ir