Jean Chrysostome poursuit en ces termes au sujet de la pudeur de l'âme: «Mais j'ai peur que, tout en conservant la modestie extérieure, certaines femmes ne se laissent aller à des actions honteuses, et ne se découvrent d'une autre manière. Aussi, Paul, écrivant à Timothée, ne s'est pas contenté de ces paroles, il ajoute: «Que les femmes prient, étant vêtues comme l'honnêteté le demande, et non avec des cheveux frisés, ni des ornements d'or». (I Timothée. II, 9.)
C'est qu'en effet, s'il ne faut pas avoir la tête nue, s'il convient de montrer partout le signe de la sujétion, c'est surtout par les œuvres qu'il faut faire voir ce signe; c'est ainsi qu'à n'en pas douter les femmes des premiers âges appelaient leurs maris leurs maîtres et leur cédaient l'autorité. C'est qu'aussi, me répondra-t-on, ils aimaient leurs femmes; je le sais bien, je ne l'ignore pas. Mais lorsque nous vous avertissons de vos devoirs, vous n'avez pas besoin de considérer les devoirs des autres».
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