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Nous sommes tous des Bahreïnis !

Nous sommes tous des Bahreïnis !

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Malgré cela, la situation de Bahreïn a été passée sous silence et le soulèvement a fini par être oublié, non seulement du monde occidental, mais aussi du monde arabe. Ce désintérêt est essentiellement dû au facteur religieux car les manifestations de 2011 sont le fruit des actions de l'opposition chiite, discriminée à bien des égards. Les élections du 22 novembre 2014, boycottées par les opposants, n'ont fait qu'illustrer le fossé les séparant des sunnites, minoritaires mais qui conservent l'essentiel du pouvoir. Bien que l'islam chiite soit religion d'Etat à Bahreïn, c'est la famille sunnite al-Khalifa, qui dirige souverainement le pays depuis l'indépendance acquise en 1971.

Ainsi, c'est un silence glacial qui a accueilli la révolte des Bahreïnis, et la répression du pouvoir en place s'est faite avec la bénédiction des puissances occidentales et des pays arabes du golfe Persique qui ne souhaitent pas l'installation d'un pouvoir populaire. En effet, ce micro royaume, de 1,24 millions d'habitants, quasi colonie de son voisin saoudien, est un proche allié des Etats-Unis dont la Ve flotte est stationnée là-bas, et de la Grande-Bretagne qui y possède également une base militaire.

D'ailleurs, les Britanniques soutiennent, secrètement, le gouvernement bahreïni, dans le processus de naturalisation d'étrangers à grande échelle dont le but est de modifier l'équilibre démographique au détriment de la population d'origine. Ceci a poussé, récemment, le Secrétaire général du Hezbollah, à comparer le régime à l'entité sioniste d'« Israël ». Seyyed Hassan Nasrallah a, par la même occasion, dénoncé l'arrestation du Cheikh Ali Salmane, leader d'al-Wefaq (« l'entente »), principal mouvement d'opposition, et a averti contre les répercussions de cet emprisonnement. La seule réponse est venue du ministre bahreïni de l'Information, qualifiant le Hezbollah de groupe terroriste...

L'opposition, quant à elle, ne cesse de dénoncer la « répression » et milite en faveur d'une « véritable monarchie constitutionnelle ». Même l'ONU a condamné le comportement des agents du régime à l'encontre des opposants et des prisonniers politiques, dont les plus emblématiques sont la condamnation de Maryam al-Khawaja, militante des droits de l'Homme à un an de prison, et l'assignation du Cheikh al-Djad Hafassi à comparaître devant le tribunal.

Les tensions sont montées d'un cran depuis l'arrestation du Cheikh Ali Salmane, le 28 décembre, faisant craindre une radicalisation du mouvement contestataire, dont le pacifisme n'a rencontré jusqu'ici que la répression sanglante.

Le Parti Anti Sioniste condamne la politique occidentale « de deux poids, deux mesures » concernant la répression du régime bahreïni contre sa population et appelle les medias à se mobiliser pour la liberté d'expression dans ce royaume. Il semblerait que pour les sionistes et leurs agents, certains peuples ne méritent ni la démocratie, ni la liberté d'opinion...

 


source : www.abna.ir
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