Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les rencontres entre des responsables arabes et les responsables israéliens se font de plus en plus fréquentes. Bien qu’organisées discrètement et à l’insu des peuples arabes, elles sont relayées par les médias sionistes…
L’une de ces rencontres, rapportée par la radio israélienne, s’est tenue en Jordanie, deuxième pays arabe signataire d’un accord de paix avec l’ennemi sioniste : « Nous avons été informés que des représentants de pays arabes, n’ayant pourtant pas de relations diplomatiques avec l’entité sioniste d’Israël, ont rencontré récemment des représentants israéliens en présence de diplomates américains et européens, lors d’une réunion qui s’est tenue en Jordanie », s’est contenté de rapporter la radio, sans préciser qui sont ces pays, ni la date de cette rencontre, ni le niveau hiérarchique des représentants. Les gouvernements israélien, jordanien, américain et européen n’ont fait aucun commentaire…
Selon la radio israélienne, des représentants arabes ont affirmé que les pays de la région devaient se préparer à une nouvelle conjoncture sécuritaire avec le repli de l’hégémonie américaine. Par ailleurs, « certains représentants arabes souhaitent favoriser la collaboration sécuritaire des pays arabes "sunnites" avec Israël, mais ils font remarquer que le gel des relations politiques palestiniennes avec Israël ne le permet pas », poursuit cette radio.
Les affinités entre l’entité sioniste et les Saoud ont toujours été soigneusement camouflées —le roi Abdel Aziz, fondateur du royaume, aurait selon des études historiques bien sérieuses, donné son consentement à la création de l’entité sioniste d’Israël, en échange de l’obtention de son trône—, de peur des réactions de l’opinion publique arabe qui menaceraient le pouvoir des Saoud, aucun responsable saoudien n’a donc osé un tel affront. Il semble que ce ne soit plus le cas aujourd’hui…
En effet, l’interview accordée par une personnalité saoudienne influente au journal israélien Yediot Aharonot est un autre signe de la normalisation des relations israélo-arabes. « Il [ce Saoudien, ndlr] n’a pas peur d’accorder des interviews à un journal israélien ! », écrit le journal. La personne en question n’est autre que Anwar Ochki, ex-général de l’armée saoudienne ayant occupé des postes sensibles dans l’appareil gouvernemental saoudien, dont celui de conseiller de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Washington ; il dirige actuellement un centre de recherche stratégique influent à Djeddah et est connu pour son animosité virulente à l’égard de l’Iran. Pour justifier sa décision d’accorder une interview au journal israélien, il a argué que « le sujet était important et qu’il fallait envoyer un message au chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu et au public israélien, pour leur préciser qu’il y avait un plan de paix qui attendait leur consentement. »
Ce plan, approuvé par les pays arabes lors du sommet de Beyrouth en 2002, stipule « l’évacuation des colonies, l’implantation des Palestiniens avec des échanges territoriaux éventuels en fonction des besoins sécuritaires et une entente bilatérale ; les Palestiniens qui décideront de ne pas rentrer obtiendront des dédommagements financiers ! » Il s’agit, en réalité, de renoncer aux territoires palestiniens de 1948, à certains de 1967 et à inciter indirectement au renoncement au droit de retour.
L’ex-général saoudien ajoute, sur un ton persuasif : « si Israël accepte ce plan de paix et s’engage à l’appliquer, ce sont 22 pays arabes et 20 pays musulmans en plus, qui s’engageront à instaurer des liens avec lui ! Nous voulons une coexistence entre les pays arabes et Israël », dit-il avant d’ajouter pour convaincre les Israéliens sceptiques : « l’Arabie saoudite respecte toujours ses engagements. »
Au cours de cette interview, il sera également question des modalités à suivre pour que le plan soit accepté. Celles-ci montrent que les Saoudiens sont prêts à tout pour conclure un accord de paix avec Israël : accorder des interviews à des journaux israéliens, inviter des personnalités israéliennes au Qatar, aux Emirats arabes unis ou à Bahreïn. Tous les moyens sont bons pour parvenir à une normalisation des relations de ces pays arabes avec Israël, avant même la conclusion d'un accord…
Comment se fait-il que ces pays déroulent le tapis rouge devant l’entité sioniste tandis qu’ils bombardent le peuple yéménite, ouvrent le feu sur leur propre peuple —bahreïni ou saoudien— et ferment les yeux sur les atrocités commises par celle-ci sur le peuple palestinien ?
La position saoudienne vis-à-vis d’Israël ne surprend pas le Parti Anti Sioniste qui vous invite à voir ou à revoir la vidéo « La dynastie saoudienne et le sionisme, des alliés pour la vie » (http://www.partiantisioniste.com/actualites/la-dynastie-saoudienne-et-le-sionisme-des-allies-pour-la-vie-video-1181.html), diffusée le 1er août 2012. Ce documentaire montre les origines de la famille des al-Saoud, ses prises de position et son animosité viscérale contre l’islam, contre le Prophète de l’islam (p), les membres de sa Famille (p) et contre tous les vestiges religieux chers aux cœurs des musulmans !
source : abna