Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Lors du rassemblement, le leader des "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", Lutz Bachmann, a par ailleurs annoncé que son mouvement entendait présenter un candidat lors des prochaines élections municipales à Dresde, en juin prochain, selon des médias allemands.
Avec environ 4.000 personnes, deux jours après la fusillade de Copenhague qui a fait deux morts, Pegida a certes mobilisé un peu plus que lundi dernier, où à peine 2.000 partisans avaient bravé le froid. Mais il demeure très loin des 25.000 manifestants mobilisés le 12 janvier, un record, quelques jours après les attentats djihadistes de Paris.
Le 21 janvier, la démission de son dirigeant, Lutz Bachmann, après la parution dans la presse d'un cliché de lui déguisé en Adolf Hitler et de propos xénophobes, avait brisé l'élan du mouvement islamophobe, qui avait jusque-là connu une surprenante montée en puissance.
Une semaine plus tard, cinq autres dirigeants, dont la porte-parole Kathrin Oertel, défendant une ligne moins dure, avaient démissionné, exaspérés, selon la presse allemande, par le rôle occulte que Bachmann conservait au sein de mouvement et qui a donc depuis repris les rênes du Pegida "historique".
Le 8 février, une manifestation "pour la démocratie directe" mais sans référence à l'islam, emmenée par Oertel, avait rassemblé 500 personnes à Dresde. Lancé en octobre dernier, Pegida a ensuite essaimé dans plusieurs villes d'Allemagne, où ses cortèges ont été régulièrement dépassés en nombre par ceux des partisans d'une société ouverte et multiculturelle.
Le 12 janvier, près de 100.000 personnes étaient descendues dans la rue dans toute l'Allemagne pour dénoncer l'islamophobie.
source : www.abna.ir