Comme était son épée, sa vie eut deux tranchants,
Pour briser le château de l'usure inféconde
Qu' Ezra Pound décrivait, abritant nos penchants
A gâter le meilleur ou avoir l'âme froide!
Il portait ce grand nom que l'on croit africain,
D'Ali disant le haut, en fait universel,
Celui aussi d'Elie, d'un monde fort lointain
Dans le temps et l'espace, où siège l'Éternel,
Mahomet reflétait le cousin de son sang,
Et cette parenté procure l'origine
Des compagnons issus de cet intime rang
Qui ignore le monde où Satan nous confine,
Et venu au pouvoir dans un trop bref passage,
Il fit des lois pour l'âme assistant notre mort,
Et périt en priant dans la force de l"âge
Car il vivait au Ciel, où se trouve le port
De l'humble Fatemeh, plus fine qu'un métal
Aiguisé par des Anges et au corps de cristal
Ezra Pound 1885 1972 écrivain des USA qui s"éleva contre l'usure, dans ses Cantos et autres essais économiques
source : irib.ir