La religion islamique elle-même favorisa le développement de l’astronomie. Pour orienter les mosquées vers La Mecque, déterminer l’heure des prières et la période du Ramadhãn, établir le calendrier lunaire arabe, il fallut améliorer l’observation et les méthodes de calcul.
Originaire de Rey, l’astronome Abd Al-Rahmãn ai-Sun (Xe s.) travailla et écrivit un Traité des étoiles fixes. Le premier grand observatoire astronomique fut construit en Iran, à Marãgheh au XIIIe s. Il fut fondé et dirigé par Nãsir Al-Din Tusi, un astronome qui fut aussi philosophe et qui écrivit sur des domaines aussi variés que la minéralogie, l’astrolabe, la logique, la loi, la dogmatique et la poésie.
Al-Biruni (XIe s.) et d’autres envisagèrent également l’hypothèse d’une rotation de la terre sur elle-même. Des instruments de mesure ont été créés ou perfectionnés par les savants musulmans, comme l’astrolabe ou le cadran solaire. La première horloge mécanique fut construite au XVe siècle par un Iranien à partir d’un modèle européen, mais cette première tentative resta longtemps sans suite.
Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, P.110
source : tebyan