Selon la charrî’ah (le droit canon islamique) les parties concernées peuvent - à condition qu’elles soient adultes, mûres et saines d’esprit, et si toutes les autres conditions essentielles sont réunies - contracter le mariage directement et échanger les formules prescrites à cet égard sans intermédiaire; la désignation d’un mandataire n’est pas nécessaire pour le mariage, si les parties concernées peuvent le contracter convenablement elles-mêmes. Une fois qu’un accord complet concernant les conditions est fixé, le mariage peut être accompli normalement par la femme.
Cela montre que la femme musulmane est pleinement libre de choisir son mari et il lui appartient de contracter le mariage.
Ensuite, l’homme (le mari) accepte le mariage selon les conditions déjà fixées. Tout d’abord, c’est la femme qui propose le contrat de mariage en disant à l’adresse de son futur mari: «Je m’offre à toi en mariage permanent contre la dot fixée (selon les conditions déjà fixées)».
La même formule peut être cite en arabe comme suit: «Ankahtuka nafsî ’alã-ç-çidãq-il-ma’loum». ou «Zawwajtuka nafsî ’alã-ç-çidãq-il-ma’loum».
Puis l’homme annonce son acceptation du contrat et dit: «J’accepte», ou en arabe: soit «Qabiltu-n-nikãha», ou «Qabiltut-tazwîja»."
Une fille ne peut pas être mariée contre sa volonté ni obligée de dire "Oui" par force, sous la menace ou en l’appâtant. De même un garçon ne peut, non plus être forcé de se marier avec une femme qu’il n’aime pas. En règle générale, tout contrat conclu par force ou contrainte est invalide.
Source: Behechti & Bãhonar, Philosophie de l’Islam, traduit par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada.
source : tebyan