"La situation autour de Syrie évoluait et on peut se poser la question de savoir ce qui serait arrivé si notre président n'avait pas su faire accepter et mettre en œuvre l'idée de déposer et de démanteler les armes chimiques. Ils (les missiles de croisière, ndlr) étaient déployés là, capables de frapper 24 heures sur 24. En ce qui concerne les missiles de croisière, il y en avait 624, je le dis de mémoire, tous prêts à frapper massivement la Syrie", a indiqué le ministre russe de la Défense.
Selon lui, il aurait été extrêmement difficile de rétablir la structure étatique en Syrie après une frappe aussi puissante.
Rappelons qu'en 2013, lors de pourparlers à Genève, la Russie a réussi à convaincre les Etats-Unis qu'il était possible de régler par la voie pacifique une crise déclenchée par une attaque aux armes chimiques dans la région de Damas. Les parties se sont entendues sur une stratégie de non-intervention militaire et de démantèlement des armes chimiques avant la mi-2014.
source : abna24