Selon la chaîne iranienne Al-Alam, ces manifestations ont eu lieu, jeudi 19 janvier, dans diverses villes du pays. Les manifestants dénoncent l'indifférence du gouvernement d'Abuja quant au verdict de l'appareil judiciaire qui a décrété la libération du cheikh Ibrahim Zakzaky et de son épouse.
Le 2 décembre dernier, une cour fédérale d'Abuja a jugé illégale la détention de Zakzaky et de son épouse et ordonné aux autorités un délai de 45 jours pour les libérer.
Les contestataires qui ont battu la pavé à Kano et dans diverses ville nigérianes ont appelé les responsables du pays à se soumettre à l'ordre de la Cour fédérale, sans aucune condition.
Amnesty International et Human Rights Watch ont appelé à la libération du président du Mouvement islamique du Nigeria (MIN), emprisonné déjà depuis un an.