Cité par l’agence de presse Reuters, le porte-parole de Bouygues a déclaré vendredi 5 mai que le protocole d’accord (MoU), signé en janvier 2016, avait été annulé.
Selon le magazine français La Lettre de L'Expansion, le projet a été annulé parce que le groupe français avait du mal à le financer auprès des banques internationales, préoccupées par une partie des sanctions anti-iraniennes des États-Unis qui persistent toujours.
« Le MoU n’est plus valide mais des négociations sont en cours avec les autorités iraniennes », a ajouté le porte-parole de Bouygues.
Le groupe français ADP avait renoncé, en février, à sa participation à ce contrat, disant que les conditions n'étaient pas réunies.
L’autre groupe français, Vinci, avait signé en janvier 2016, un protocole d'accord pour l'extension des aéroports de Machhad et Ispahan. Les discussions à ce sujet sont en cours.
L’Iran se présente comme un marché à haut potentiel pour les groupes de construction internationaux.