La campagne intitulée « un million de signatures des Tunisiens contre la normalisation des relations » a été lancée sur les réseaux sociaux en Tunisie pour faire pression sur le gouvernement et le Parlement, rapporte Al-Jazeera.
Cette action témoigne du soutien de la nation tunisienne à la criminalisation de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, ont annoncé les militants tunisiens.
Le principe de criminaliser la normalisation ne figure pas dans la Constitution, mais est à l’ordre du jour de l’agenda national depuis quelques années et bénéficie d’une plateforme d’appui de plus en plus large dans l’opinion publique tunisienne.
Lundi dernier, une centaine de parlementaires ont demandé dans une lettre au Parlement d’examiner au plus vite l’avant-texte de cette loi qui avait été présenté pour la première fois il y a deux ans.
Lors de sa visite à Paris, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a rejeté la décision du président américain Donald Trump qui a reconnu Qods comme capitale d’Israël, la qualifiant de contraire aux lois internationales.
Ces derniers jours, des milliers de Tunisiens ont manifesté contre la décision de Trump. Certains partis ont même demandé le boycott des marchandises américaines.