En France, des milliers de personnes ont manifesté, le samedi 14 avril, contre les politiques du gouvernement d’Emmanuel Macron. La manifestation a dégénéré en violence après l’intervention de la police qui a arrêté au moins 51 personnes.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : La manifestation rassemblant entre 1 000 et 2 000 Français à Montpellier au sud de la France a très vite tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre qui ont procédé à 51 interpellations.
Quelque 200 manifestants ont affronté les policiers et scandé des slogans tels que « Police nationale, milice du capital ! », et qui réclamaient aussi plus de places dans les universités.
Les manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu dans plusieurs villes de France.
À Marseille, le défilé « Stop Macron » a rassemblé plusieurs milliers de personnes. La CGT en a dénombre 58 000 et la police 6 000.
Postiers, cheminots, étudiants, différents mouvements opposés au gouvernement faisaient partie du cortège, dont la CGT et La France insoumise constituaient le gros des troupes.
« Ce qui se déroule, ici à Marseille, c'est une bonne rupture de la cloison entre le mouvement social et l'action politique. Clairement, dans le pays, il y a une volonté d'envoyer un message “stop” à Macron », a ajouté le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, cité par l’AFP.
À Lille dans le nord de la France, une marche contre Emmanuel Macron s’est déroulée, hier, à l’appel de plusieurs syndicats, associations et partis politiques.
« Les réformes engagées par Emmanuel Macron ne sont pas soutenues par nos concitoyens. Les Françaises et les Français ont voté contre le Front national, et pas par adhésion à son programme. Emmanuel Macron détruit plus qu’il ne construit, il oppose les citoyens plus qu’il ne les rassemble », selon un manifestant lillois.
À Nantes, le rassemblement « contre Macron et son monde », a réuni aussi des milliers de militants de la CGT et de Solidaires. Des heurts ont éclaté dans le centre-ville entre manifestants et policiers.