Les musulmans de Bosnie, après des dizaines d’années d’oppression et de racisme, et des guerres successives, vivent maintenant librement leur religion, a déclaré le New York Times, dans un article sur les musulmans de cette région, et signale que cette région, trente ans après une guerre qui a fait des centaines de milliers de victimes principalement chez les musulmans, a connu la création de dizaines d’écoles islamiques et de nombreuses moquées.
Le siège de l’Agence internationale de presse coranique(IQNA) dans la région des Balkans a déclaré que l’extension de l’islam dans cette région avait attiré l’attention des spécialistes et que la Bosnie Herzégovine était un des pays qui a avait connu après une longue période de guerre, une grande extension de l’islam.
«L’association Malek Fahd est un centre très actif en Bosnie, qui a bénéficié d’un budget de 28 millions de dollars, et qui propose des activités culturelles, sportives et islamiques. Les femmes musulmanes avant la guerre, ne pouvaient pas porter le vêtement islamique et les hommes ne pouvaient pas porter la barbe, actuellement les musulmans avec leurs coutumes vestimentaires islamiques, vivent librement dans la société bosniaque bien que le système laïc reconnu en Bosnie, soit à l’origine de conflits et de symptômes sociaux inquiétants.
Les habitudes islamiques dans la société ont laissé apparaître des groupes divers, les musulmans constituent la moitié de la population de Bosnie Herzégovine. Les musulmans travaillent au développement d’un islam modéré. Dans ce pays, l’islam remonte au XVI siècle, mais la prise de conscience religieuse, selon certains historiens et sociologues, date de l’époque du traité de Daiton qui a contribué à la séparation des territoires islamique et de la Serbie», précise cet article.
Mostafa Afandi, mufti des musulmans de Bosnie, a insisté sur l’importance du massacre des musulmans de Bosnie par les Serbes, et a déclaré que la Serbie avait occupé les territoires islamiques et que les musulmans ne se sentaient pas en sécurité, face à cette armée. «Les gens de Bosnie se reconnaissent à leur idéologie religieuse et non à leur race ou leur origine. A Sarajevo, le nom des rues avait été changé avec la révolution communiste, avec le retour au pouvoir des musulmans, les noms ont été transformés dans le respect de l’identité islamique. L’intérêt croissant des musulmans de cette région pour l’islam a permis le développement des activités islamiques», a-t-il dit.
source : http://iqna.ir