Par son apport de nombreux artisans provenant des diverses contrées acquises à sa capitale, Samarkand, les Timurides initièrent l’une des périodes les plus brillantes de l’art islamique.
L’art et l’architecture Timurides devinrent source d’inspiration pour nombre de pays, d’Anatolia jusqu’à l’Inde.
Bien que l’immense empire de Timur ne perdura pas longtemps, ses descendants continuèrent à régner sur la Transoxiana (Partie de l’Asie centrale formée de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et le Sud-Est du Kazkahstan) comme mécènes de l’art islamique. Sous leurs règnes, l’est du monde islamique devint le centre de gravité de la culture musulmane, avec Herat, la nouvelle capitale Timuride comme point central.
Les gouvernants Timurides faisaient preuve de sympathie envers la culture Perses et ses artistes, architectes, et hommes de lettres qui contribuèrent à leurs hautes cultures de court.
Certains de ces gouvernants furent également de grands mécènes dans les arts du livre, demandant que de nombreux manuscrits soient copiés, compilés et illustrés dans leurs librairies. Du fait du nombre florissant de manuscrits enluminés et illustrés, l’école d’Herat est souvent regardée comme l’apogée de la peinture persane.
La période Timuride vit également de grandes achevées dans d’autres arts luxueux, comme la métallurgie ou le travail du jade.
Cette effervescence culturelle trouva son expression ultime auprès de la court du Sultan Hussayn Baiqara (règne de 1470-1506), le dernier souverain Timuride. De nombreux princes Timurides furent également de prodigieux bâtisseurs d’institutions religieuses telles que des mosquées, madrasas, couvents ou sanctuaires soufis.
source : abna