Ils considéraient la foi comme relevant du cœur, estimant qu’en présence de foi, aucun péché ne peut léser l’homme. Quiconque croit en Dieu dans son cœur, ira au paradis après la mort, même s’il prononce des mots blasphématoires, ou adore les idoles ou se conforme aux cultes juif ou chrétien(6).
L’Ayatollãh Ja’far Sobhãni écrit dans son livre « Communautés et écoles »: «Les Murji’ites croyaient que l’action ne faisait pas partie de la foi, et que le péché ne portait point atteinte à la foi, tout comme la soumission envers Dieu ne favorise pas l’homme s’il est en état d’infidélité ».
Par cette honteuse croyance, les Murji’ites encourageaient les gens à commettre plus de péchés et devenaient le soutien des oppresseurs.