Gérard Araud a défendu, sur son compte Twitter, l’accord signé par le constructeur automobile Renault avec l’Iran pour la création d’une co-entreprise lui permettant de fabriquer ses véhicules sur le territoire iranien.
Cette co-entreprise, qui fera l’objet d’un investissement de 660 millions d’euros, est détenue à 60 % par Renault ; l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel — un organisme public iranien — et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh en détenant chacune 20 %, rappelle l’AFP.
L’accord a été signé le lundi 7 août par le ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, Mohammad Reza Nematzadeh.
« Cet accord est légal et du point de vue politique, il s’inscrit entièrement dans le cadre de l’accord nucléaire iranien », a affirmé M. Araud.
Toujours sur Twitter, en guise de réponse à ses détracteurs, il avait écrit que l’accord nucléaire avait porté ses fruits. Son seul objectif est de contrôler le programme nucléaire iranien afin de s’assurer de son caractère pacifique, estime-t-il. Il assure que l’Iran respecte ses engagements envers le TNP.
L’accord nucléaire ou Plan global d’action conjoint (PGAC) résulte de négociations de longue haleine avec les grandes puissances, qui ont débuté en novembre 2013 à Genève et se sont terminées le 14 juillet 2015 à Vienne.
Selon les observateurs, les positions de la Maison-Blanche à l’égard du PGAC ont creusé l’abîme entre les États-Unis et leurs alliés européens.
Suite à l’adoption de nouvelles sanctions américaines contre la Russie et l’Iran, Paris a lancé un avertissement sur les répercussions de leur application.
Les retombées internationales de ces sanctions semblent illégales selon le droit international, avait affirmé le ministère français des Affaires étrangères.