Un tribunal bahreïnien a ordonné l'emprisonnement de 167 personnes qui avaient demandé la libération du chef dissident Sheikh Isa Ahmad Qassim.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) :Selon les documents judiciaires et les déclarations des avocats, le tribunal des Baléares a prononcé des peines allant de six mois à dix ans de prison, contre 167 personnes, le 27 février, selon l'agence de presse Reuters.
Aucun des condamnés n’est allé en cour pour annoncer son verdict, craignant d’être arrêté, a déclaré un avocat qui a refusé de s’identifier.
L'Institut de Bahreïn pour les droits et la démocratie (BIRD, pour ses silgas en anglais) a qualifié le procès "d'inéquitable", de "passer complètement inaperçu".
L’oenege, basé à Londres, capitale du Royaume-Uni, a également dénoncé le fait que la plupart des personnes condamnées avaient été soumises à des "tortures cruelles" au cours de leur détention.
"Ce procès est un manuel exemplaire de la culture de l'impunité qui prévaut à Bahreïn", a déclaré le directeur de BIRD, Sayed Ahmed Alwadaei, selon Reuters.
Les personnes condamnées, selon la publication, auraient été arrêtées en 2017 pour avoir organisé un sit-in devant la maison du clerc chiite Cheikh Qassim, à l'encontre duquel Al Khalifa avait imposé une arrestation militaire.
Les sympathisants s'étaient rassemblés devant leur domicile, craignant que les autorités ne décident de l'expulser, après avoir retiré leur citoyenneté, "dans le cadre de la répression qu'ils exercent contre l'opposition", se souvient Reuters.
Les documents vus par Reuters ne précisaient pas les charges, mais un porte-parole du régime d'Al Khalifa, dans un communiqué envoyé à la même agence de presse, a expliqué que le condamné avait été déclaré «coupable d'avoir enlevé et torturé des civils». Innocent, en plus d'attaquer les agents de police ".
Le 21 mai 2017, un tribunal du régime de Bahreïn a décidé de condamner le chef spirituel du parti d'opposition dissident Al-Wefaq à un an de prison et de confisquer tous ses biens, en plus d'exiger le paiement d'une amende de 2 500 dollars environ liées au "terrorisme". Les événements ont provoqué des manifestations nationales massives.
Bahreïn, depuis 2011, est le théâtre de manifestations massives au cours desquelles le quotidien indigné demande à la monarchie d'Al Khalifa de renoncer au pouvoir et de permettre la mise en place d'un système juste, représentatif de tous les citoyens bahreïniens.
Le régime réagit par des mesures répressives aux dénonciations des militants et soumet des procès sommaires à des politiciens et à des civils opposants, affirment plusieurs groupes de défense des droits humains, dont l'observatoire des droits de l'homme (HRW, pour son acronyme anglais).