La forme de la dot décrite ci-dessus dans la cinquième étape n’est pas une invention du Coran. Tout ce que le Coran a fait, c’est de la restaurer dans sa forme naturelle et originelle. Dans son style élégant inimitable, le Coran dit :
"وَآتُواْ النَّسَاء صَدُقَاتِهِنَّ نِحْلَةً..."
«Donnez aux femmes leur cadeau de mariage sans contrepartie...»
(Sourate al-Nisã’, 4 : 4)
Cela veut dire que la dot appartient exclusivement aux femmes, et c’est un cadeau qui doit être offert à elles directement, et il n’a rien à voir avec les frères ou les pères.
Dans cette courte phrase le Coran fait référence à trois points fondamentaux :
1- Tout d’abord, il a employé, pour la dot le terme "Sadoqah" qui signifie véracité et sincérité et non pas le mot "mehr". Ainsi, la dot est un symbole de la cordialité de l’homme qui la paie. Ce point a été mentionné par un nombre de commentateurs du Saint Coran, tel que: al-Zamakh-charî, l’auteur du célèbre commentaire (Tafsîr) : "al-Kach-chãf".
De même le célèbre philologue al-Rãghib al-Içfahãnî explique dans son lexique du Coran que la dot a été appelée "Sadoqah", parce que ce mot est le symbole de la sincérité de la foi.
dot
2- Deuxièmement, il est clair, d’après le verset ci-dessus, que la dot doit être payée directement à la femme, et que ses parents n’y ont pas de droit. La dot n’est pas une compensation des efforts qu’ils ont déployés pour l’éducation de leur fille.
3 - Troisièmement, il est clair que la dot n’est rien d’autre qu’un cadeau et un présent.
Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.129-130.
source : tebyan