D’autres experts étrangers s’étaient déjà joints aux recherches sur la corruption présente dans les anciennes républiques soviétiques.
En effet, le média français « Intelligence Online » (publication professionnelle sur la communauté du renseignement et les cabinets d’intelligence économique, en Europe, États-Unis…) annonce que l’un des plus célèbres détectives israéliens, Moshe Boller, s’apprête à installer un bureau de sa société « International Investigation Agency » à Kiev.
Cette société est spécialisée dans les enquêtes sur le vol de biens, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité.
Il est à noter que Moshe Boller a aussi travaillé avec les services secrets israéliens du Shin Beth. L’« International Investigation Agency » détient aussi deux autres bureaux, l’un à Zurich et le deuxième à Tel-Aviv, où sont employés des détectives de nationalités différentes.
« Faire appel à des détectives étrangers est une pratique employée depuis longtemps dans le cadre des politiques menées dans les ex-républiques soviétiques », a ajouté le média français.
Rappelons que dans les années 90, avaient étaient recrutés des détectives de l’agence américaine Kroll pour enquêter sur la corruption en Russie.
Des enquêteurs de l’agence Kroll ont communiqué au mois dernier à la Banque centrale de Moldavie un rapport portant sur un vol d’un milliard de dollars effectué par les banques du pays.
Moshe Boller est bien connu du système politico-économique ukrainien. C’est en 2011 que l’ancien président ukrainien, Victor Ianukovitch, avait sollicité les services de celui-ci, afin d’enquêter sur la corruption dans le gouvernement de Loulia Tymoshenko.
Celle-ci fut placée en détention et condamnée à sept ans d’emprisonnement pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers signés entre l’Ukraine et la Russie en 2009.
Elle fut libérée lors de la révolution de février 2014, puis réhabilitée par la Cour suprême ukrainienne et la Cour européenne des droits de l’homme. Candidate à l’élection présidentielle de mai 2014, elle est battue par Petro Porochenko qui est à la tête d’une coalition de partis d’extrême-droite d’inspiration néo-nazie.
Bizarrement, cela ne semble pas être un problème pour Israël qui va recevoir en visite officielle le premier ministre ukrainien, Volodymyr Groysman, au courant du mois de mai 2017.
De plus, dans un échange téléphonique récent, Petro Porochenko a chaleureusement invité le premier ministre Netanyahu en Ukraine dans « une volonté mutuelle d’intensifier la coopération bilatérale dans divers domaines », selon le site ukrainien Interfax.
Ces relations entre le Néo-Nazisme et le Sionisme peuvent sembler incongrues mais cette alliance, qui ne date pas d’hier, a une portée hautement géopolitique.
En effet en 2014, dans une tentative d’interdire le financement américain à tout groupe néo-nazi par un amendement à la loi sur le budget Défense des USA (NDAA), le député démocrate américain Conyers (à l’origine de cet amendement) s’est vu rétorqué par les deux plus grands groupes de pression sionistes américains (ADL, Wiesenthal Center), auprès desquels il croyait trouver un soutien sans faille puisqu’ ils sont censés combattre l’antisémitisme, que « le plus important était de contrer la Russie »…
Le Parti Anti Sioniste s’inquiète que de cette promiscuité israélo-ukrainienne car elle est loin d’être anodine.
En effet, nul besoin d’être un grand expert pour comprendre que l’entité sioniste criminelle israélienne, en s’acoquinant avec un régime d’inspiration néo-nazie, a une idée derrière la tête : utiliser l’Ukraine pour combattre la Russie ?